Consciente de l’attribution précaire et révocable, l’entreprise Evasion Marine poursuit ses investissements sur le site qui, pour le moment, ne fait l’objet que d’un arrêté en date du 4/01/2013, sous le n° 000019.
Maintenant, le boss de Terrou Bi, dans sa volonté de sécuriser son investissement, a adressé une autre lettre au Ministère des Finances et du Budget, en date du le 20 Janvier 2020, pour revendiquer la longue attente d’un bail. C’est-à-dire qu’il cherche en disposer depuis sept ans. Et, le 12 Décembre 2018, il avait adressé un courrier au président de la République, Macky Sall, concernant le bail Evasion Marine. Puisque, la non disposition de ce bail, le met en situation d’inconfort. « Ce statut précaire du titre d’occupation indispose nos partenaires financiers qui peinent à nous accompagner, nous obligeant à utiliser davantage nos fonds propres.
Ce qui retarde la finalisation du projet en cours et compromet le respect de nos obligations financières et fiscales. Nous sommes souvent interpelés par l’administration sur le retard apporté au démarrage effectif des activités de Evasion Marine», explique-t-il, pour se plaindre de la situation de ses investissements. Au 31 Décembre 2019, relève-t-il, le montant investi sur le projet, dépasse 2.5 milliards de FCfa. D’après lui, l’entreprise Evasion Marine n’attend que le bail pour retourner auprès de ses bailleurs de fonds, afin de finir les travaux entamés.
Sous ce registre, il a pris le prétexte de la sécurisation du site et de ses alentours. Notamment, la plage avoisinante. « Le contexte que vit le secteur du Tourisme, est une sérieuse préoccupation pour notre clientèle que nous nous évertuons à fidéliser », a-t-il exposé, pour motiver sa demande. Mais, les riverains et autres citoyens y voient une volonté de disposer du bail pour faire de ce périmètre, un patrimoine à lui. Soupçonnant une complicité à haut niveau, des riverains restent convaincus que Kalil RAHAL peut tout obtenir dans ce pays. Puisqu’il a déjà dans sa poche, une bonne partie des personnes devant valider ou matérialiser à souhait, son vœu.
Mais…d’autres, accrochés par Leral, pensent que son obsession à se servir et non servir à l’économie du pays, pourrait connaître les foudres des esprits ancestraux, vivant dans cette zone. Ces derniers, très croyants en ce mythe, promettent d’attendre la suite de son projet pour voir. Et, ils menacent, tout en promettant un avenir sombre aux occupants du site.
(2ème partie ) A suivre…