Présidents africains, Quand ceux qui vous ont élus vous parlent,
Ecoutez les !
Ecoutez les par reconnaissance car votre pouvoir, aussi grand qu’il puisse paraître n’est que l’addition de chaque petite parcelle de pouvoir que chaque citoyen a décidé de vous déléguer pour que ,pendant une durée qui lui convient , vous puissiez agir a’ son nom et pour ses intérêts .
Ecoutez les par décence car c’est lâche de considérer que ceux avec qui vous faites des affaires et qui vous assurent votre maintien au pouvoir si vous continuez a’ servir leurs intérêts sont vos interlocuteurs et non ce peuple a’ qui vous avez promis d’agir pour lui, par lui mais surtout avec lui.
Surtout écoutez les par obligation car en vous présentant a’ eux avec la volonté de devenir leur porte voix, leurs représentants et non leurs rois, vous avez signe’ avec eux un contrat a’ durée limite.
Considérez ainsi cette durée comme une clause mais qui, contrairement a’ une clause compromissoire, lorsque vous êtes dans une logique de la modifier pour vous maintenir au pouvoir n’est aucunement assortie d’une garantie de recours a’ l’arbitrage, d’un règlement de conflits a’ l’amiable.
Comprenez que les coups d’états constitutionnels que vous organisez sont les instigateurs des malheureux coups d’états militaires et populaires dont vous faites l’objet car dans ce cadre précis il s’agit en plus de l’abus de confiance, d’un vol et Norbert Zongo a bien fait comprendre a l’africain que « le voleur qui vous vole a raison, c’est vous qui avez tord de le laisser voler ».
Ce vol de son droit de choisir et cette rupture unilatérale de ce contrat social n’a fait, ne fait et ne fera que donner lieu a’ des actes similaires.
L’arrestation de IBK suivie de la prise de pouvoir par l’armée au Mali est une situation qui s’est déjà passée et se passera certainement si nos dirigeants ne se ressaisissent pas en comprenant qu’en bafouant les bases de l’état de droit, ils ouvrent la porte a’ un autre système.
IBK en refusant d’écouter le peuple considérant que c’est lui qui dispose des moyens pour imposer son choix a oublie’ que tous ces moyens lui ont été prêté’ par le peuple et que ce dernier avait aussi la possibilité de les récupérer.
Que cette sagesse, tels un vent de sagesse souffle du nord au sud, de l’est a’ l’ouest et dissuade les intentions des dirigeants des pays du cacao et de l’arachide.
Ndeye Nogaye Babel SOW
Vice Présidente Internationale d’Urgence Panafricaniste
Coordonnatrice d’urgence panafricaniste Senegal