Certains compatriotes Africains se disent humiliés par les images du Président Bongo remontant péniblement le perron de l’Élysée. Par contre l’ancien député Sénégalais, Moustapha Diakhaté a pris la défense du Président Aly Bongo dont la mobilité est réduite.
« Évidemment cette posture certains africains ne doit surprendre personne. L’Afrique est, en effet, un continent où les handicapés sont marginalisés et réduits à la mendicité. Leur sentiment d’humiliation renseigne sur la perception qu’ils ont des handicapés : de bons à rien. C’est pourquoi ils passent le rubicon jusqu’à estimer que l’Afrique ne mérite qu’une personne handicapée puisse le Gabon.
C’est ce complexe qui fait que, dans la quasi-totalité des pays africains, il est rare de noter une personne handicapée nommée ministre ou placée à la tête d’une institution républicaine. Heureusement que l’Américain Franklin Delano Roosevelt n’était pas africain.
Son handicap, avec une paralysie de ses membres inférieurs à l’âge de 39 ans, ne l’a pas empêché de briguer et d’obtenir la confiance de ses compatriotes Il fut réélu pour quatre mandats consécutifs et devint un acteur central de la libération du monde de la barbarie nazie et japonaise au cours de la Seconde Guerre mondiale. Un President de la République ce n’est pas des jambes mais un leadership transformationnel. »