L’affaire Ousmane Sonko et les arrestations des activistes alimentent les débats à cause des propos tenus par ces derniers. Selon l’ancien président du groupe parlementaire de Benno Bokk yaakaar, Moustapha Diakhaté, ceux qui ne sont pas au courant que «l’apologie de la résistance à l’oppression n’est pas un délit » doivent aller consulter la constitution de la République du Sénégal.
«Au Sénégal, l’appel ou l’apologie de la résistance à l’oppression est un droit constitutionnel. Le Peuple souverain du Sénégal l’a clairement dit lorsqu’il affirme dans le préambule de sa Constitution, ‘’son adhésion a? la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789’’ qui range le droit à la résistance à l’oppression parmi les droits naturels et imprescriptibles de l’Homme», a-t-il écrit sur sa page facebook.
Ainsi, pour étayer son argumentaire, l’ancien collaborateur du président Macky Sall fait référence à la déclaration de 1789, la charte onusienne de 1948 et la Constitution qui, selon lui, « protègent le peuple sénégalais contre les dérives autoritaires de l’Etat mais aussi contre toute autre police de la pensée unique. »