Je tiens à réagir aux récentes critiques émises par le professeur Arona Coumba Ndofène Diouf concernant la gestion économique et financière du Sénégal sous le président Macky Sall.

Il est important de rappeler que c’est sous ce même mandat que le professeur Diouf a occupé des fonctions clés, bénéficiant ainsi directement des avancées du pays. Aujourd’hui, il semble vouloir instrumentaliser ces critiques pour un repositionnement politique, ce qui ne sert ni l’intérêt du Sénégal ni celui de ses citoyens.

Les chiffres et analyses qu’il avance méritent d’être nuancés. La levée de fonds importants par l’État sénégalais a permis de financer des projets structurants d’envergure, tels que le TER, le BRT ou encore l’autoroute Ila Touba, qui transformeront durablement notre économie et la qualité de vie des Sénégalais.

Au-delà des infrastructures visibles, ces financements couvrent aussi des investissements à long terme, la consolidation de la dette et le renforcement des capacités institutionnelles, aspects souvent méconnus ou oubliés dans les débats publics.

Je m’interroge par ailleurs sur les alternatives proposées par le professeur Diouf, qui, à ma connaissance, ne disposent pas d’une base populaire solide ni d’un programme clair capable de conduire notre pays vers un développement durable.

Le peuple sénégalais mérite un débat honnête, fondé sur des faits vérifiables et orienté vers des solutions constructives, non des critiques stériles qui desservent notre ambition commune.

Je lance un appel à tous les intellectuels et responsables politiques à privilégier la responsabilité et l’unité dans nos propos, pour accompagner notre nation sur la voie de la prospérité.