«J’étais déjà Dg des Douanes en mars 2012 quand il arrivait. C’est une institution éminemment importante dans un pays surtout en développement. J’avais été nommé par son prédécesseur Abdoulaye Wade, je sortais de l’Inspection d’Etat où j’avais fait 8 ans. Il m’a trouvé sur place il m’a confirmé à ce poste pendant une année presque avant de me promouvoir ministre du Budget. C’est cela la République, c’est cela l’Etat, s’inscrire dans cette continuité. Rien qu’avec cet acte, moi je ne peux que lui être redevable. Si ma carrière s’était arrêtée avec cette prolongation,  je serais l’homme le plus heureux et le plus reconnaissant à son égard. Et il ne s’est pas arrêté là puisqu’il m’a promu ministre du Budget. Il m’a permis de faire le Pse. L’Etat est ingrat. On ne se souvient pas souvent des grandes actions que vous posez, on ne se souvient que des erreurs ou des fautes. On a fait le Pse, le premier groupe consultatif. C’était exaltant grâce à sa confiance. La plus grande confiance qu’il m’a accordée c’est de venir à ses côtés comme Directeur de cabinet. Et après, dans un esprit de service public, quand il y a eu quelques soucis au niveau de la Senelec il m’a demandé de quitter le cabinet pour aller à la Senelec. Ce que j’ai fait avec beaucoup de plaisir, engagement patriotique et dans un esprit républicain. Quand quelqu’un, au nom de la République, vous a trouvé à un poste éminent comme la Direction général de la Douane vous confirme,  vous ne pouvez pas lui refuser le service de quitter un ministère ou un cabinet si prestigieux soit-il pour retourner à la base, dans une société nationale et servir. Je rappelle que quand on est commis de l’Etat comme moi, on ne peut avoir aucune autre ambition que de servir l’Etat. C’est cela le sens de notre engagement dans l’Etat et c’est comme ça que nous devons le faire. Et l’Etat a un chef. Quand vous servez l’Etat, vous le servez derrière son chef. C’est comme cela que je conçois les choses. Je suis heureux de partir avec une mission accomplie.»