«Maintenant, la Cédéao c’est l’Organisation des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ce sont les Etats qui ont harmonisé et qui ont partagé un destin commun, en voyant déjà tous ces problèmes qui existaient avant. Les coups d’Etat existaient avant. C’est pour apporter des solutions à ces crises et à ces interruptions du pouvoir politique légitimement acquis, que nous avons eu une charte pour la gouvernance démocratique qui bannit les coups d’Etat et qui exige, qui fixe des règles lorsqu’on enfreint un processus démocratique acquis.
Regardez le cas du Burkina Faso, le président a été réélu, il n’y a pas eu de contestation, son opposition était à la cérémonie d’investiture. Moins d’une année après, il a été mis hors état d’exercer. Et vous dites à la Cédéao de ne rien faire ? Quand elle prend les textes qui sont prévus justement dans ce cadre, on dit : c’est une réunion des chefs d’Etat, c’est un syndicat des chefs d’Etat. Ce n’est pas un syndicat. Non.
La Cédéao a beaucoup fait dans la lutte contre le terrorisme, la solidarité entre les Etats, l’accompagnement des forces de défense et de sécurité dans notre espace. L’intégration pour une Cédéao des peuples. La libre circulation des personnes et des biens, tout ça, ce sont des sujets sur lesquels la Cédéao travaille au quotidien.
Lorsqu’il y a crise, nous avons accompagné, le Mali a été accompagné et je vous rappelle qu’on est au 18e mois en ce mois de février. Les sanctions ne durent que depuis un mois. Pendant 17 mois, la Cédéao a accepté les propositions des autorités de transition. Donc on ne peut pas faire ce procès à la Cédéao.»
iGFM