Ce n’est pas demain que le leader de la République des valeurs, Thierno Alassane Sall, compte épouser les propositions du chef de l’État Macky Sall visant à faire adopter une loi d’amnistie pour les personnes ayant perdu leurs droits civiques et politiques, comme annoncé récemment dans un communiqué du conseil des ministres.
Pour Thierno Alassane Sall, l’urgence aujourd’hui c’est de travailler à accélérer la machine économique et non de se lancer dans des combines politiques. « La priorité des priorités c’est de faire en sorte que la machine économique redémarre. On ne peut pas se fier aux déclarations du gouvernement. Parce que si ce qu’il disait est vrai, le Sénégal serait un pays émergent. Donc la priorité ce n’est pas de faire de la politique politicienne », renseigne le politique.
De son avis, s’il faut passer par pertes et profits tous les dossiers de détournement de derniers publics et de mauvaise gestion du régime actuel dans une loi d’amnistie, il devient nécessaire de libérer tous les petits voleurs détenus dans les prisons sénégalaises. « Je vous ai parlé de 269 milliards de déficit de la Poste, si on doit passer cela par pertes et profits dans une loi d’amnistie avec ce qui s’est passé dans le pétrole et les fausses factures déclarées, où serait la justice ? Il faudrait alors libérer tous les petits voleurs de poulets et de portables enfermés à Rebeuss », précisera Thierno Alassane lors de l’ouverture officielle de la session unique et ordinaire 2022- 2023 de l’Assemblée nationale ce vendredi…
Dakaractu