Un an après son adoption par l’Assemblée nationale lors de la 14e législature, la loi d’amnistie pourrait connaître un nouveau tournant ce mercredi. Alors que le député Amadou Bâ (Pastef) a soumis une proposition de loi interprétative, l’Assemblée se réunira en séance plénière dans un contexte de vives tensions, où le Pastef n’est pas épargné par la polémique.

Dès l’année dernière, Birahim Seck avait déjà critiqué la position jugée floue du parti. Dans un tweet, il écrivait : « À l’ex-Pastef, votre ambiguïté sur le projet de loi d’amnistie ne vous différencie pas des politiciens habituels. Nous verrons à la plénière. »

Pour rappel, lors du vote de la loi d’amnistie portée par la ministre de la Justice, Me Aïssata Tall Sall, les députés de l’opposition de l’époque, notamment ceux du Pastef, s’étaient distingués par leur absence, laissant planer le doute sur leur véritable position.

Alors que le débat sur l’amnistie revient au premier plan, cette posture continue de susciter des interrogations. La séance plénière de ce mercredi pourrait ainsi être déterminante quant à l’interprétation et l’application de cette loi controversée.