Le Nigeria et le Ghana, pays de l’Afrique de l’Ouest, ont détecté leurs premiers cas du variant Omicron du coronavirus qui se répand à travers le monde, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires.
Ces personnes arrivées la semaine dernière au Nigeria, ont été mises à l’isolement. Elles sont suivies et la recherche de leurs cas contacts est en cours. Les autorités ont peur qu’il y en ait davantage dans le pays. Pour le directeur du centre, «il ne s’agit plus maintenant de savoir s’il y a d’autres cas du nouveau variant dans le pays, mais de savoir quand ils seront découverts».
Des analyses « ont identifié et confirmé les premiers cas au Nigeria de B.1.1.529 SARS-CoV-2, désormais connu sous le nom de variant Omicron », a déclaré dans un communiqué, le responsable du Centre nigérian de contrôle des maladies (NCDC), Ifedayo Adetifa. « Des échantillons obtenus à partir des tests demandés à tous les voyageurs, deux jours après leur arrivée au Nigeria, se sont révélés positifs au variant chez trois personnes qui avaient précédemment voyagé en Afrique du Sud », précise ce communiqué.
« Ces personnes étaient arrivées dans le pays la semaine dernière », ont ajouté les autorités, qui affirment qu’un suivi pour s’assurer de leur isolement et de la recherche de cas contacts a débuté. Le pays le plus peuplé d’Afrique a jusqu’ici enregistré officiellement, 214.113 cas de coronavirus et 2.976 morts.
Des chiffres bas, selon « Rewmi », au regard de ses 210 millions d’habitants, mais probablement sous-évalués, en raison d’un faible nombre de tests effectués. Le Nigéria a récemment lancé une campagne de vaccination de masse dans le pays, mais les taux restent faibles, avec seulement 3,5 millions de personnes ayant reçu jusqu’ici deux injections. Le gouvernement a annoncé prévoir de vacciner 112 millions de personnes, d’ici à la fin de l’année prochaine, soit 70% de la population adulte du pays.
Le ministère ghanéen de la Santé a détecté les premiers cas du pays de la variante Omicron COVID-19 sur des passagers arrivés à l’aéroport international d’Accra à la suite du séquençage effectué le 21 novembre, a déclaré mercredi le chef des services de santé du Ghana. Les autorités ont jusqu’à présent refusé de préciser le nombre de cas positifs détectés lors du séquençage des échantillons le 21 novembre. Le directeur général des services de santé, Patrick Kuma-Aboagye, a déclaré que le cas provenait du Nigéria et de l’Afrique du Sud.