Le ministre de l’Environnement s’est enfin exprimé sur l’affaire des Oryx. Il lui est aujourd’hui reproché d’avoir décidé du transfert de six membres cette espèce de gazelle intégralement protégée, du parc national vers sa ferme privée. Et au cours du transfert, deux des bêtes sont mortes. Sur les ondes de la Rfm, il s’est expliqué.

L’acquisition de Oryx : « On ne me l’a pas offert, je ne l’ai pas acheté. Ces Oryx restent la propriété de l’Etat avec un protocole en bonne et due forme avec le gérant de la ferme, comme ça s’est passé partout au Sénégal. Les sénégalais qui sont capables aujourd’hui de nous aider à préserver et à protéger ces espèces-là sont les bienvenus. Ils peuvent signer des protocoles si nous vérifions qu’ils peuvent les accueillir et les recevoir dans d’excellentes conditions.

L’enquête réclamée : « Tous ceux qui veulent ouvrir des enquêtes sont libres de le faire. Moi je sais que je n’ai rien à me reprocher et je suis vraiment droit dans mes bottes. Cette situation ne m’ébranle pas. Je n’ai pas fait quelque chose d’irrégulier, je suis dans la protection des espère comme le veut la mission qui m’a été confiée. C’est dans cette préservation de ces espèces là que le transfert a été fait. »

La thèse de la consanguinité : «Quand on met une seule espèce dans un endroit, ce qui risque d’arriver ce sont des problèmes de consanguinité. Et finalement, l’espèce risque, à long terme, de s’éteindre. C’est la raison pour laquelle on multiplie les points vers lesquelles on envoie ces espèces-là, pour se reproduire. Donc aujourd’hui ma volonté c’était de participer à cette démarche.»

IGFM