Ce sont des erreurs politiques, qui les mêmes dans le passé, avaient coûté au Parti socialiste (PS) ensuite au Parti démocratique sénégalais (PDS) de perdre leurs pouvoirs. L’arrogance, le mépris affichés par certains responsables, les complots dont ils se nourrissaient pour se débarrasser d’autres de leurs camarades, voilà qui ont valu au Président Abdou Diouf en 2000, le Président Abdoulaye Wade en 2012 d’être balayés de leur poste de Président de la République. Qui mieux que le Président Macky Sall peut assumer la leçon ? Sous Me Abdoulaye Wade, rien que pour baliser la voie à Karim Wade, Macky Sall a subi toutes sortes d’injustices et de brimades à travers des complots parfois les plus tordus que lui dressaient ses anciens frères de parti, du Parti démocratique sénégalais (PDS). C’étaient la voie, les épreuves qu’il devait traverser pour accéder au pouvoir. Car, acculé de toutes parts au PDS, Macky Sall a fini par quitter le PDS et fonder l’Alliance pour la République (APR) en prenant son propre destin en mains.

Les Sénégalais qui se sont montrés solidaires aux épreuves subies par lui, ont par la suite de lui accorder leurs suffrages. Peu avant lui, Idrissa Seck avait l’objet de brimades au PDS. Idrissa Seck avait commis l’erreur à la veille de la campagne de l’élection présidentielle de 2007 de tomber dans le piège que lui avait tendu le Président Abdoulaye Wade en acceptant de le rencontrer au Palais, au cours d’une audience fortement médiatisée. Affaibli par cette épreuve, Idrissa Seck avait néanmoins fini second derrière Me Abdoulaye Wade, au cours de cette élection.

En tirant les leçons de sa perte du pouvoir en 2000, le Président Abdou Diouf pourra certainement regretter d’avoir géré autrement les cas feu Djibo Leyti Kâ ensuite Moustapha Niasse dont les départs ont causé des ravages dans les rangs du PS. Les départs de feu Djibo Leyti Kâ et Moustapha Niasse avaient permis d’affaiblir le PS et entraîner sa chute.

Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont causé ainsi leurs propres départs. L’on dit du Président Macky Sall, il a fait un bref passage à la formation politique ancêtre de And-Jëf/PADS que fut And-Jëf/MRDN. Ce passage a été bref. Sinon Macky Sall aurait certainement fait sien cet enseignement du guide éclairé de la Révolution en Chine, le Président Mao Tsé-Toung. « Les réactionnaires ont l’habitude soulever des pierres, pour ensuite se les jeter sur les pieds ». Sinon, comment Macky Sall peut-il ne pas mettre hors d’état de nuire pendant qu’il est temps, Mame Mbaye Niang, Bara Ndiaye et consorts pendant qu’il est temps ? Doit-il les laisser agir dans leurs besognes faites d’intrigues pour faire écarter certains hauts responsables de son parti.

A cause d’erreurs politiques, Ousmane Sonko à force d’être victime d’acharnements de la part de membres de l’APR, a vu sa cote politique grimper. Ousmane Sonko s’est hissé à la troisième place lors de l’élection présidentielle de février 2019, alors qu’en 2017, il n’avait réussi à obtenir le siège de député lors des législatives que grâce au système du plus fort reste.

Ce sont ces mêmes membres de l’APR qui s’acharnent aujourd’hui contre Amadou Bâ, Aminata Touré, demain Mohammad Boune Abdallah Dionne, Mouhamadou Makhtar Cissé…qui persécutés, finiront par quitter ce parti et créer les conditions de sa propre défaite aux échéances électorales prochaines.

La rédaction de Xibaaru