Les Sénégalais qui se sont montrés solidaires aux épreuves subies par lui, ont par la suite de lui accorder leurs suffrages. Peu avant lui, Idrissa Seck avait l’objet de brimades au PDS. Idrissa Seck avait commis l’erreur à la veille de la campagne de l’élection présidentielle de 2007 de tomber dans le piège que lui avait tendu le Président Abdoulaye Wade en acceptant de le rencontrer au Palais, au cours d’une audience fortement médiatisée. Affaibli par cette épreuve, Idrissa Seck avait néanmoins fini second derrière Me Abdoulaye Wade, au cours de cette élection.
En tirant les leçons de sa perte du pouvoir en 2000, le Président Abdou Diouf pourra certainement regretter d’avoir géré autrement les cas feu Djibo Leyti Kâ ensuite Moustapha Niasse dont les départs ont causé des ravages dans les rangs du PS. Les départs de feu Djibo Leyti Kâ et Moustapha Niasse avaient permis d’affaiblir le PS et entraîner sa chute.
Abdou Diouf et Abdoulaye Wade ont causé ainsi leurs propres départs. L’on dit du Président Macky Sall, il a fait un bref passage à la formation politique ancêtre de And-Jëf/PADS que fut And-Jëf/MRDN. Ce passage a été bref. Sinon Macky Sall aurait certainement fait sien cet enseignement du guide éclairé de la Révolution en Chine, le Président Mao Tsé-Toung. « Les réactionnaires ont l’habitude soulever des pierres, pour ensuite se les jeter sur les pieds ». Sinon, comment Macky Sall peut-il ne pas mettre hors d’état de nuire pendant qu’il est temps, Mame Mbaye Niang, Bara Ndiaye et consorts pendant qu’il est temps ? Doit-il les laisser agir dans leurs besognes faites d’intrigues pour faire écarter certains hauts responsables de son parti.
A cause d’erreurs politiques, Ousmane Sonko à force d’être victime d’acharnements de la part de membres de l’APR, a vu sa cote politique grimper. Ousmane Sonko s’est hissé à la troisième place lors de l’élection présidentielle de février 2019, alors qu’en 2017, il n’avait réussi à obtenir le siège de député lors des législatives que grâce au système du plus fort reste.
Ce sont ces mêmes membres de l’APR qui s’acharnent aujourd’hui contre Amadou Bâ, Aminata Touré, demain Mohammad Boune Abdallah Dionne, Mouhamadou Makhtar Cissé…qui persécutés, finiront par quitter ce parti et créer les conditions de sa propre défaite aux échéances électorales prochaines.
La rédaction de Xibaaru