Après de nombreux soupçons évoqués auparavant, des scientifiques britanniques confirment les effets neurologiques de la maladie. Leur étude sur plusieurs centaines de personnes publiée le 7 mars montre une perte de matière grise dans le cerveau chez les personnes ayant été infectées – même sous des formes sans gravité – par le virus SARS-CoV-2.
En moyenne, une infection au virus se solde, plusieurs mois après, par une perte ou la lésion de 0,2% à 2% des tissus cérébraux. À titre de comparaison, la matière grise d’une personne vieillissante dans les régions liées à la mémoire réduit chaque année de 0,2% à 0,3%.
Selon les chercheurs, les zones du cerveau les plus frappées sont celles liées à la perception des odeurs après une infection au Covid.
Pourtant l’étude ne permet pas de tirer de conclusions ni sur les mécanismes de ces atteintes cérébrales ni sur leur irréversibilité.
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