Il ressort de l’accord signé, le 11 mai, avec 300 médias européens que Google s’est engagé à leur verser les droits voisins. Désormais, les éditeurs de presse seront rémunérés pour les articles partagés dans Google actualités.
Mais, alors qu’en Europe, les accords se poursuivent avec des groupes représentants les médias pour les rémunérer pour les articles repris sur les plateformes des GAFA, pour le moment, aucune discussion n’est annoncée avec les médias africains. Ce, malgré un premier appel lancé par une association d’éditeurs de presse sud-africains. A qui la faute ?
Régler le problème au niveau réglementaire
A ce propos, Ecofin, l’agence d’information économique africaine, signale qu’avant que les médias européens ne multiplient les actions pour recevoir les droits voisins, une directive européenne avait consacré le droit des médias à toucher cette rémunération. C’est ainsi qu’au fil de la transposition du texte aux plans nationaux, les médias européens ont pu réclamer les droits voisins qui étaient désormais exigibles légalement aux géants du web.
Pour le moment, les textes évoquant les droits voisins sur le continent ne mentionnent pas les GAFA et dans ces conditions, les chances d’obtenir gain de cause pour les éditeurs de presse africains sont faibles. Ainsi, un effort réglementaire continental permettrait aux médias africains de disposer d’une loi sur laquelle se baser pour exiger leurs droits voisins.
EMEDIASN
13 mai 2022