Le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) relève le défi d’organiser et de participer aux Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026. Le «Café olympique», initié par l’Union Européenne et tenu le 4 juin dernier à la résidence de l’Ambassade de Belgique, marque une étape clé dans cette préparation.
Le compte à rebours des Jeux Olympiques de la Jeunesse a débuté à Dakar il y a 1000 jours. Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a lancé le sprint final pour les Jeux Olympiques de Paris, prévus du 26 juillet au 11 août 2024, et pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse, qui se dérouleront du 31 octobre au 13 novembre 2026. Malgré les défis posés par la Covid-19 et les crises politico-économiques mondiales, le CNOSS reste fermement engagé.
Après la présentation du projet par Philippe Lalliot, ancien ambassadeur de France au Sénégal, la Fédération des Fédérations a soumis son projet à l’Union Européenne, représentée par l’ambassadrice de Belgique, Mme Helene De Bock. Le «Café olympique», organisé par Mme De Bock, a permis de passer en revue les différentes étapes de cet événement historique, qui accueillera pour la première fois en Afrique 4000 jeunes athlètes, âgés de 15 à 17 ans, dans un esprit de parité totale.
Les ambassadeurs présents, y compris ceux de Belgique, du Portugal, d’Espagne, d’Allemagne et d’autres pays européens, ont réaffirmé leur soutien au Sénégal par le biais de la coopération bilatérale et des conventions signées. Ils ont également demandé au CNOSS de préciser leurs besoins pour garantir le succès de l’événement et les étapes des projets en cours.
L’équipe du COJOJ a mis en avant la réhabilitation du stade Ibar Mar Diop, la Caserne Samba Diery Diallo, ainsi que l’Université Amadou Mactar Mbow, proposée pour devenir le village olympique. Ces initiatives promettent d’avoir un impact significatif tant sur le plan sportif que sur les infrastructures, l’emploi des jeunes et les nouveaux métiers créés.
Mme De Bock a été particulièrement impressionnée par l’héritage durable de ces jeux. Elle a déclaré : «Nous avions besoin d’une mise à jour sur l’état d’avancement des JOJ. Nous sommes à la fois public et supporters, mais aussi intéressés par la jeunesse». Elle a ajouté que l’Union Européenne, après avoir écouté le COJOJ, a désormais une meilleure compréhension de l’avancement des travaux pour les JOJ, ce qui permettra de mieux orienter les partenariats.
