Quand un pauvre devient riche et même très riche…attention les dégâts de boulimie, de voracité et de folie des grandeurs…
Babacar Ngom est simplement victime de…Babacar Ngom.
Le patron de Sedima a dégradé son image et il ne le doit qu’à sa mauvaise communication et sa mauvaise gestion des affaires de Ndingler. Il a voulu transformer un problème de terres en des attaques personnelles contre sa personne qui est, selon lui-même, victime de « jaloux ».
Affaire des terres de Ndingler : Babacar Ngom victime de sa mauvaise communication
L’accaparement de terres à Ndingler par le Président directeur général de SEDIMA occupe toujours le devant de la scène. Les populations de cette localité restent plus que jamais déterminées, à ne pas se laisser faire et prêtes à récupérer les terres qu’elles disent les appartenir, et cédées par l’Etat au patron de SEDIMA, Babacar Ngom. Un homme qui passe aujourd’hui aux yeux des Sénégalais, comme faisant partie des spéculateurs fonciers de ce pays.
Une image que Babacar Ngom s’est donné lui-même. Outre le fait d’occuper ces terres revendiquées par les populations de Ndingler qui soutiennent qu’il les a acquises illégalement, Babacar Ngom paye sa propre gestion de cette affaire, à travers sa mauvaise communication. Il a fallu que cette affaire s’ébruite, pour que Babacar Ngom veuille apparaître aux yeux des Sénégalais comme étant un homme « intouchable ». Dans sa propre communication, Babacar Ngom s’est donné l’image d’un homme victime de la jalousie de certains par rapport à sa réussite dans les affaires.
Babacar Ngom s’est pris pour le ventre du Sénégal, le self made man à qui tout réussi et jalousé de partout.
Babacar Ngom se dit que parce qu’il est parti de rien pour ensuite monter une entreprise distinguée dans le domaine des volailles, de transformation d’aliments de bétail, personne ne doit s’attaquer à lui. Toutes les portes doivent lui être grandement ouvertes, même si c’est dans l’illégalité. On l’a vu au cours de sa conférence de presse mono personnalisée où il s’est fait passer pour le « self made man » à qui tout réussit, et qui est fortement envié pour ça.
Babacar Ngom qui se pose en victime dans cette affaire de terres que l’Etat lui a octroyées. Le patron de SEDIMA ne comprend nullement que ce même Etat peut revenir sur sa décision face à l’opposition des populations de Ndingler et lui reprendre ces terres. Mais pour lui, s’il y a une décision à prendre dans ce sens, c’est à lui seul de décider de les restituer. Une mauvaise stratégie de communication que le patron de SEDIMA paie.
L’état lui a donné des terres, alors à l’état de les lui reprendre, pas à lui de restituer. Mais Babacar Ngom a orienté le discours autrement et il paie pour sa mauvaise com’.
La rédaction de Xibaaru