Le Hamas, une organisation islamiste palestinienne fondée en 1987 durant la première Intifada, a toujours été au centre du conflit israélo-palestinien, notamment en raison de ses actions violentes contre Israël et de son contrôle de la bande de Gaza. Le groupe, qui se considère comme une résistance contre l’occupation israélienne, a pris une position radicale contre l’État d’Israël, et son objectif de création d’un État islamique en Palestine reste central dans sa doctrine. Il s’oppose à toute forme de négociation avec Israël, notamment en raison de sa conviction que l’État hébreu n’a pas droit à exister dans la région.
Dans ses stratégies militaires et politiques, le Hamas a appris des leçons des conflits passés, où les pertes humaines et matérielles ont été considérables pour les Palestiniens. Cependant, l’organisation ne montre aucun signe de vouloir réduire ses activités militaires. En effet, les récentes préparations, comme l’accumulation de roquettes et le renforcement de ses structures de combat, témoignent de sa volonté de continuer son affrontement avec Israël, qu’il considère comme une lutte pour la libération de la Palestine.
Le cessez-le-feu observé entre Israël et le Hamas dans certaines phases de conflit, même lorsqu’il permet une période temporaire de calme, n’a pas conduit à des négociations substantielles pour une paix durable. Au contraire, chaque accalmie est perçue comme un répit pour les deux camps avant la reprise des hostilités. Cette dynamique a été aggravée par le fait que, malgré les tentatives de médiation internationale, notamment des Nations Unies et des pays arabes, la situation ne semble jamais aboutir à une solution à long terme. Le Hamas reste fermement engagé dans sa mission de résistance, préparant de nouveaux combats tout en s’appuyant sur des alliances régionales pour soutenir ses efforts militaires.
Les récentes déclarations, comme celles du journal israélien Yedioth Ahronoth, indiquent que le groupe s’est intensivement préparé pour d’éventuels affrontements futurs. Selon ces informations, après une première phase de cessez-le-feu, sans négociations pour une deuxième phase, le Hamas semble avoir consolidé ses capacités militaires en Gaza. Des milliers de combattants ont été déployés, et des infrastructures ont été renforcées, notamment par l’ajout de nouvelles bombes et le réarrangement des positions de lancement de roquettes.
En déployant des centaines de milliers de combattants et en s’équipant de nouveaux armements, le Hamas cherche à mettre Israël sous pression, tout en continuant de maintenir sa position ferme contre les négociations. Le groupe profite de la situation politique fragile au Moyen-Orient, de l’isolement d’Israël sur certaines questions internationales et de l’aide de pays comme l’Iran, qui soutient financièrement et militairement les groupes militants dans la région.
De son côté, Israël a intensifié ses efforts de défense, notamment avec la mise en place de systèmes de défense aérienne comme le Dôme de fer pour contrer les tirs de roquettes. Cependant, malgré la puissance militaire d’Israël, la situation reste bloquée, avec des civils des deux côtés payant le prix de cette guerre interminable.
Ainsi, la confrontation entre Israël et le Hamas demeure un conflit complexe, où chaque partie semble s’engager dans un cycle perpétuel de violence sans issue claire à l’horizon. Les perspectives de paix restent incertaines, et les cycles de négociations échouent à instaurer une véritable trêve durable. La communauté internationale, bien qu’elle continue à faire pression pour la paix, semble impuissante face à la résilience de ces deux acteurs du conflit.