Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao a débuté comme prévu ce lundi, avec leur comparution devant le tribunal des flagrants délits. Les débats ont commencé alors qu’ils étaient accusés de diffusion de fausses informations et d’outrage à une autorité présidentielle. Ils ont nié les accusations portées contre eux lors de l’audience.
L’imam Ndao a affirmé qu’il avait été interrogé par la police sans la présence de son avocat, et qu’il avait été contraint de signer un procès-verbal alors qu’il était en colère et incapable de lire le français. Il a soutenu que sa déclaration avait été tronquée lors de sa diffusion et a nié avoir accusé Ousmane Sonko d’avoir eu des relations sexuelles avec quelqu’un du nom de Ndiaga Seck, affirmant qu’il avait simplement posé une question sur la base des dires de Bah Diakhaté.
assirou.sn