Auteurs insoupçonnés d’actes contre nature et de pédophilie – Des affaires de pédophilie et d’acte contre nature sur des mineurs polluent l’actualité ces derniers jours
Des affaires de pédophilie et d’acte contre nature sur des mineurs polluent l’actualité ces derniers jours. Les auteurs de ces récentes affaires ne seraient pas les premiers soupçons. Les mis en causes sont des maîtres coraniques, professeurs d’écoles, agents d’ambassades et même des humanitaires.
Le scandale sexuel qui impliquerait un célèbre conférencier religieux, rendu public par le journal Libération dans ses publications du lundi 13 et mardi 14 juin 2022, rejoint d’autres cas mis en lumière également par ce même quotidien d’informations générales. Des affaires qui renseignent, avec aisance, de la présence des actes contre nature et la pédophilie dans la société. Sournois, inattendus, ils sont très souvent l’œuvre d’insoupçonnés.
En février dernier, un administrateur de réseau de l’Ambassade de France, âgé de 58 ans, a été arrêté à l’aéroport de Roissy (France). Il est soupçonné d’avoir échangé sur internet des fichiers à caractère pédopornographique. Libération renseignait que «les enquêteurs français et sénégalais ont mis la main sur deux unités centrales d’ordinateurs contenant des fichiers révélant des abus sexuels sur mineurs».
Un autre français est aussi arrêté pour les mêmes faits. Brice Théret, présent au Sénégal en avril 2019, dans le cadre du projet «Voyage humanitaire», a été arrêté en France. Il est accusé d’avoir violé et filmé nu des enfants défavorables dans un centre à Keur Massar ; d’où les accusations d’agressions sexuelles sur des mineurs de moins de 15 ans, corruption de mineurs, viols sur mineurs et pédopornographie sur mineurs par personne ayant autorité. Si ce n’est pas dans le cercle de la diplomatie ou l’humanitaire, les auteurs viennent de milieux qui, selon toute attente, seraient les derniers replis d’adeptes de la pratique. Certaines écoles coraniques sont souvent indexées.
A titre d’exemple, en février 2020, une enquête avait été ouverte par le Parquet de Dakar sur Mouhamed Habibou Gueye. Se disant maître coranique, il était poursuivi pour viol sur des mineurs âgés de moins de 13 ans, pédophile, détournement de mineurs, acte contre nature et charlatanisme contre Mouhamed Habibou Gueye. Les victimes, abusées alors qu’elles étaient mineures, ayant porté plainte contre leur bourreau qui, selon l’enquête, continuait toujours à abuser d’enfants sous sa tutelle. A Mbour, une affaire de pédophilie a éclaté au quartier Grand-Mbour. Un boucher du nom de Moustapha Mbengue, âgé de 59 ans, et Malick Ndiaye, âgé lui de 47 ans, ont été mis aux arrêts pour pédophilie présumée, après une plainte de la sœur de leur (présumée) victime.
Dans cette même ville, un professeur d’Education physique et sportive (EPS) a atterri au tribunal, suite à une accusation de viol sur un élève de 15 ans. Ce fut le début de plusieurs au tres plaintes pour les mêmes faits, à son encontre. En 2020, le formateur de football à Dakar Sacré-Cœur, Olivier Sylvain, a été arrêté pour abus et pédophilie sur sept (7) joueurs mineurs. A signaler la loi criminalisant le viol, adoptée en 2020, condamne et définit la pédophilie.
Dans son article 320 bis, il est dit que «tout geste, attouchement, caresse, manipulation pornographique, utilisation d’images ou de sons par un procédé technique quelconque, à des fins sexuelles sur un mineur de seize ans, de l’un ou l’autre sexe, constitue un acte pédophile puni de la réclusion criminelle de cinq à dix ans».
La même disposition de loi prévoit qu’en cas de circonstances aggravantes, le maximum de la peine soit infligée au coupable. «Si l’acte est commis par un ascendant ou une personne ayant autorité sur le mineur ou si la victime est un enfant âgé de moins de treize ans ou une personne particulièrement vulnérable en raison de son état de santé ayant entrainé une déficience physique ou psychique, le maximum de la peine sera toujours prononcé.»