« Au moment où, au sein du Conseil municipal de la Médina, l’heure est à la mobilisation de toutes les forces vives de la Commune pour combattre la pandémie du Covid-19, nous jugeons inopportun, inapproprié et à la limite indécent d’entretenir un débat de politique politicienne« , a fait savoir une autre partie des conseillers municipaux de la mairie de la Médina qui ont, eux aussi voulu apporter leur réplique…
En effet, et pour mémoire, ce mardi 28 avril, un groupe de conseillers, « Les élus de la Médina » faisaient face à la presse pour décrier la gestion du Covid-19, par le maire Bamba Fall. Selon ce groupe, la convocation du conseil municipal n’a pas été faite dans les règles de l’art. « Même si on est en cas d’urgence, on ne peut pas le lui accepter », faisait savoir l’un des conseils qui avant même que les documents liés aux délibérations ont été remis à l’entrée de la salle de réunion.
Ce qui constitue une violation de l’article 146 du code général des collectivités locales. Qui stipule que tous les conseillers doivent être convoqués par écrit. A cet effet, « les élus de la Médina » ont fait recours et obtenu gain de cause auprès du sous-préfet et décrié les virements de crédits exigés par Bamba Fall.
Clarification…
Ce qui n’a pas fait tardé à cet autre groupe de conseillers municipaux d’apporter une réponse, « une clarification sous-tendue par la Déclaration signée par quarante (40) conseillers municipaux… » Car, considèrent-ils que la Commune est un « démembrement de l’Etat« , eux conseillers municipaux se sont engagés « dans la mise en oeuvre des orientations définies par l’Etat en la personne du Président de la République… »
« Suite à la lettre rendue publique par un groupe de conseillers municipaux minoritaires remettant en cause les Délibérations du Conseil municipal en sa séance du 08 Avril 2020, nous, conseillers municipaux représentant la majorité et signataires de la présente pétition tenons à apporter les précisions suivantes… »
Senego