La cérémonie d’investiture de Ousmane Sonko avait été prévue au terrain Acapes, hier samedi. Mais, elle a été interdite par l’autorité préfectorale. Ce dimanche, ses camarades ont décidé de s’y prendre autrement. Ils tiennent actuellement une cérémonie qui est diffusée sur la page Facebook de leur candidat. Le dossier de candidature d’Ousmane Sonko, ancien leader du parti Pastef, sera soumis à examen le 5 janvier prochain. La raison en est l’absence de son mandataire lors de la première journée de vérification, bien que le candidat ait été tiré au sort en quatrième position.
En attendant, 29 partis ont officiellement investi Ousmane Sonko ce dimanche 31 décembre, adressant ainsi un message fort au Conseil Constitutionnel. Moustapha Guirassy, l’un des leaders politiques ayant soutenu la candidature d’Ousmane Sonko pour la prochaine présidentielle, souligne l’importance cruciale du Conseil Constitutionnel dans la stabilité du pays.
Il estime que cette institution a la redoutable mission de rétablir l’équilibre des pouvoirs, de ramener la paix et de restaurer la crédibilité de la justice. Moustapha Guirassy insiste sur l’importance historique de cette confiance, appelant le Conseil Constitutionnel à ne pas placer une vérité exclusive au-dessus de celle du peuple.
Tout en précisant qu’il n’a pas l’intention de « menacer » l’institution, Guirassy affirme que le Conseil Constitutionnel ne doit pas ignorer les décisions de justice rétablissant les droits, même dans un contexte difficile. Birame Souley Diop va jusqu’à exhorter le Conseil à « dire la justice ». Guirassy va plus loin en affirmant qu’une élection sans la participation d’Ousmane Sonko rendrait illégitime tout président élu pour les cinq prochaines années.
Ces 29 mouvements et partis politiques ayant rallié la candidature de Sonko appellent également les Sénégalais à récupérer leur carte d’électeur, dans l’espoir de faire de Ousmane Sonko le prochain président du Sénégal.
Par Modou Mamoune Tine