Comme la plupart des villes du pays, Kolda est vide avec une activité économique au ralenti. En plus de cela, certains produits prisés par les femmes comme le fameux « guedj » entre autres, sont devenus rares et chers . D’ailleurs même les tatoueurs à la fameuse rue « baol baol » sont partis au magal de Touba. C’est pourquoi, une fois sur place la gent féminine est prise au dépourvu.
À celà il faut ajouter que la plupart des boutiques détenues par les mourides sur les grandes artères sont fermées avec des rues peu animées. Une clientèle rare, un marché presque vide le magal de Touba est passé par là.
Ainsi, les clients rencontrés confient qu’ils n’arrivent pas à satisfaire leurs besoins à cause ce grand événement religieux.
Fatouma S. est l’une d’entre elles qui soutient : » à chaque magal, nous avons du mal à faire nos emplettes car nos fournisseurs vont tous au magal. Voilà le décor que nous avons avec une activité économique au ralenti. Mais c’est normal comme c’est pour rendre grâce à notre créateur et le prier d’accepter nos vœux comme la santé, la paix… »
Dans la foulée, poursuit Moustapha B., commerçant détaillant : » j’ai ouvert mais il n’y a pas de clients. Et nous sommes obligés de faire avec jusqu’au retour des pèlerins. On peut constater que le marché n’est pas le même en ce moment. »