Il y a une coïncidence très frappante dans les rangs de la coalition des trouillards et des fainéants, Yewwi Askan Wi. Un bref survol de leurs parcours, nous amène à comprendre sans aucun doute, leurs motivations à vouloir mettre le feu dans la cité. Seulement, ils se rendent compte du grand décalage entre leurs déclarations de guerre et leur capacité réelle à pouvoir passer à l’acte. Entre le dire et le faire, il y a tout un océan.
Ces poltrons bavards, qui n’ont que leur langue bien acérée comme épée, n’ont pas la force de leur ambition satanique.
Ousmane Sonko, Barthélémy DIAS, Khalifa Sall qui n’ont jamais construit une salle de classe, un district sanitaire ou une maternité pour les femmes de leurs villages, veulent maintenant brûler ce beau pays bâti par des générations. Parce qu’ils ont du mal à supporter le bruit sonore des casseroles qu’ils trainent et qui attirent les regards méprisants des Sénégalais sur eux.
L’appel au concert de casseroles initié par le bourreau de Adji Sarr, Ousmane Sonko, révèle un malaise au sein de cette coalition minée de l’intérieur par des problèmes d’égo, de positionnement, d’ostracisme, des histoires de ventre et de bas ventre… Lorsque de belles «driankés» militantes de la dernière heure, occupent les premières places de la liste nationale de Yewwi, cela suscite bien des frustrations légitimes chez les leaders fondateurs de la coalition.
Sonko, Barthélémy, Khalifa sont liés par leur destin commun. Leur carrière politique est menacée par leurs dossiers judiciaires (viol, meurtre, détournement de deniers publics) qu’ils cherchent à dissimuler à travers une crise politique artificielle. Le Sénégal n’a jamais été en crise politique. Car, toutes les Institutions fonctionnement : l’Assemblée nationale, le Gouvernement, la Justice, le CESE, le HCCT, l’Armée, la Gendarmerie, la Police… C’est justement une race d’opposants, conscients de sa faiblesse politique, face au camp du pouvoir, qui gesticulent pour créer un semblant de chaos social. Cette minorité volubile est en intelligence avec d’ex défenseurs des droits humains régionalistes, comme Alioune TINE, Seydi GASSAMA qui puisent leur sève nourricière de ces crises politiques. Que le Sénégal soit épargné comme il l’a toujours été.
Yewwi promet une amnistie à Khalifa SALL
Dans la charte qui a créé la coalition Yewwi, les leaders ont pris l’engagement d’amnistier tout membre qui a perdu ses droits politiques. L’ex Maire de Dakar condamné pour détournement de deniers publics d’une valeur estimée à près de 3 milliards F CFA, se trouve être l’unique leader ayant perdu ses droits politiques. Il n’est d’ailleurs ni électeur ni éligible.
Alors, Khalifa Sall espère revenir au galop dans l’arène politique au lendemain de la chute du pouvoir actuel. Voilà, ce qui explique la haine qui a fini de rougir les lèvres de l’ancien patron des jeunes socialistes dont le bilan controversé est toujours frais dans notre mémoire en tant qu’opposant au régime d’Abdou DIOUF. Nous reviendrons sur le fameux Comité de bastonnade contre les opposants créés par les socialistes et son triste bilan rouge de sang.
Alors, ce qui fait courir Khalifa SALL, c’est que tous les leaders de Yewwi ont pris l’engagement d’amnistier l’ex pensionnaire de Rebeuss. Son concert de casseroles à la Mairie de Dakar, l’a conduit en prison. Et le voilà Khalifa Sall qui, telle une épouse qui a perdu son mari, avait du mal à retenir ses larmes lors de sa conférence de presse, avant son arrestation, brandir aujourd’hui, un petit courage inhabituel devant les caméras.
Ces appels à l’insurrection, ces attaques contre le président Macky Sall, ce concert aux casseroles cachent mal leur volonté d’étouffer le brouhaha de leurs propres casseroles.
Lorsque Khalifa Sall a perdu le peu de crédibilité qui lui restait, pour avoir détourné, les maigres ressources des Dakarois, son nouveau mentor Ousmane Sonko (après Ousmane Tanor Dieng qu’il a poignardé dans le dos), traîne lui aussi les casseroles de Adji Sarr, tel un boulet accroché à ses pieds. Yewwi est la coalition des casseroles semble-t-il.
Tenter de brûler le Sénégal, pour éviter le procès d’Adji SARR
En vérité, le leader de Pastef rêve d’un changement de régime pour enterrer le dossier de sa victime Adji Sarr. D’ailleurs, les Sénégalais ont remarqué que depuis la fin des auditions devant le doyen des juges, Sonko qui attend sa convocation, joue sa dernière carte pour éviter son face à face avec la fille. On a d’ailleurs vu dans les réseaux sociaux, Adji Sarr qui suppliait les forces de l’ordre, de ne pas arrêter Sonko qui selon elle, cherche à tout prix à étouffer le dossier du viol. Pour le Maire de Ziguinchor, il pense plus honorable d’être arrêté pour des motifs politiques que pour le viol.
Ainsi, pour ne pas affronter le regard accusateur de Adji Sarr qui n’hésitera pas à revenir sur les détails du viol, à la barre, Sonko est prêt à tout : brûler des pneus, menacer ses adversaires, s’attaquer aux forces de sécurité, dénigrer la justice, collaborer avec le MFDC, appeler à l’insurrection, inventer un supposé de sabotage contre son véhicule, dégoter dans son imagination fertile, un projet d’assassinat oublié le lendemain.
Ousmane Sonko qui risque de perdre son immunité parlementaire, s’inquiète pour son avenir politique du fait du délit de viol tel un grade, accroché à ses épaules.
Et, en dehors du dossier de Adji Sarr, Sonko traîne d’autres casseroles avec une fille qui vit présentement à Pikine après un séjour forcé au Maroc. Nettoyez bien vos oreilles, car les sons de brillantes casseroles en alu, vont encore retentir les semaines à venir sur une autre affaire d’adultère.
Le sang indélébile de Ndiaga DIOUF sur les mains de Barthélémy
Des casseroles en nickel, Barthélemy Dias en traîne également. Le dossier de Ndiaga DIOUF hante sa conscience depuis plusieurs années. Le sang de cette victime semble indélébile sur les mains de ce maire, qui apparemment, n’a rien appris du dossier de détournement de deniers publics qui a envoyé Khalifa Sall en prison.
Pour la bonne et simple raison que Barthélemy Dias a fait des engagements financiers suspects déjà payés qui, demain, feront beaucoup de bruit comme les fameuses casseroles. Lorsque les corps de contrôles feront l’audit de certaines mairies, on en saura davantage. Déjà, les révélations du Ministre Bamba Fall sur la gestion de Barthélemy Dias, réveillent des soupçons suffisants pour lancer des enquêtes. Et ne soyez pas surpris de voir demain, le nom de ce fameux juriste de Yewwi Ngouda MBOUP dans les comptabilités de la Mairie de Barthélémy. Une intéressante affaire à suivre.
LE DEPUTE DU PS DE FRANCE OLIVIER FAURE ENCOURAGE LE SENTIMENT ANTI FRANÇAIS
«La démocratie Sénégalaise est piétinée. La liberté de manifester est entravée, la justice instrumentalisée » a écrit sur un post Olivier Faure, le premier secrétaire du PS de France et député.
On ne savait pas qu’un acteur politique français de sa dimension pouvait atteindre ce niveau d’ignorance.
En plus, Monsieur Faure semble mépriser les lois sénégalaises qui encadrent la propagande électorale et les manifestations politiques à l’approche d’un scrutin. Il a prêché faux en parlant de manifestations interdites tout en sachant que même en France, les manifestations des « gilets jaunes » sont encadrées, interdites dans certaines zones et dans un contexte particulier. Et le plus grave encore, ce sont les attaques contre la justice sénégalaise. De quelle époque se croit-il ?
En matière de lutte démocratique, de respect de l’Etat de droit et des libertés, le Sénégal ne saurait recevoir des leçons d’un député socialiste français dont des leaders ont, dans le passé, financé des guerres civiles, armé et soutenu des régimes sanguinaires, génocidaires et des dictateurs à travers le monde. On se gardera de revenir sur les drames humanitaires de la France en Afrique surtout en Libye, au Rwanda pour ne citer que ces deux exemples.
Olivier Faure, cet ignorant parlementaire, prend la défense des opposants sénégalais qui prônent « France Dégage » et qui saccagent les investissements français au Sénégal. Il faut être un carrent du rang d’Olivier Faure pour prendre la défense des ennemis de la France et des Français.
Si les populations africaines en veulent à une certaine élite française, c’est parce qu’elles digèrent mal, ses récurrentes effractions dans les affaires intérieures de nos Etats. En faisant fi de nos réalités et de la vérité, ils pensent pouvoir nous imposer leur point de vue et leur agenda. Alors, lorsque Faure se trompe d’époque c’est son affaire. Et à Mélenchon qui mélange tout et se mêle de tout, le mépris est sa réponse.
Samuel SARR, Président Parti Libéral Social Sénégal (PLSS)