Le président du Mouvement Taxawu Sénégal, Khalifa Sall, a vivement réagi à la garde à vue prolongée du chroniqueur Badara Gadiaga, arrêté depuis mercredi. Dans une déclaration publique, il a dénoncé une atteinte grave aux libertés fondamentales, soulignant que cette situation dépasse une simple injustice.

« Quand l’État redoute les mots, c’est qu’il craint la vérité. Et la vérité ne s’enferme pas », a déclaré Khalifa Sall, qui considère que la détention de Badara Gadiaga constitue une véritable fracture dans le socle du droit, fragilisant les fondements mêmes de la démocratie sénégalaise.

Le socialiste a également averti que museler la voix des citoyens revient à étouffer la justice et à transformer l’État de droit en une façade trompeuse. « Museler les voix, c’est étouffer la justice, c’est aussi faire de l’État de droit une façade trompeuse », a-t-il insisté.

Khalifa Sall a, par ailleurs, exigé la libération immédiate de Badara Gadiaga, ainsi que celle de tous les prisonniers d’opinion, tout en appelant au respect strict des droits fondamentaux.

Cette prise de position vient s’ajouter aux nombreuses voix qui appellent à une plus grande liberté d’expression au Sénégal, un enjeu crucial dans le contexte politique actuel.