Grâce au nom d’Allah Le Miséricordieux par Essence et par Excellence. Paix et Salut éternels sur Son Messager MOUHAMMAD et les membres de sa sainte famille purifiée héritiers du Message.
En ce 27 -ème jour du mois de Rajab correspondant au 11 Mars 2021, la communauté chiite célèbre le jour du début de la mission de notre bien-aimé Messager d’Allah Mouhammad (pslf) à travers le monde. Je profite de cette commémoration grandiose qui malheureusement est précédée dans notre cher pays par des événements regrettables qui ont semé le chaos et causé d’incommensurables pertes humaines et matérielles pour lancer un message de paix à tous les protagonistes de ces événements tristes.

En effet le 27 Rajab (Kazou Rajab) est le jour anniversaire de l’avènement de la Mission du Prophète Mouhammad (pslf). C’est en ce jour que l’Archange Jibrâ’îl (Gabriel) lui transmit l’ordre divin de lire les premiers versets du coran en guise de proclamation du début de la dernière mission divine. « Grâce Au nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Iqra Lis, grâce au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume [le calame], a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas. »
De ce fait le Coran constitue aussi bien le contenu que la preuve de sa mission dont la finalité est l’établissement de la justice sur terre au profit de toutes les créatures. Nous avons effectivement envoyé Nos messagers avec des preuves évidentes, et Nous avons révélé, par leur intermédiaire, l’Écriture et la Balance, afin que les gens établissent la justice. » (Coran 57 :25).

Par conséquent l’établissement de la justice demeure la condition sine qua none de l’avènement de la paix et de la prospérité et le baromètre de la bonne gouvernance. C’est pourquoi, je suis convaincu que l’Homme a la capacité de concevoir et de mettre en œuvre un système de gouvernance approprié mais qu’il a besoin pour cela de l’assistance divine.

C’est pourquoi, je veux rappeler à mes chers compatriotes, ceux qui dirigent le pays ainsi qu’aux administrés, un code de conduite, un traité politique, juridique et administratif qui englobe toutes les valeurs d’une bonne gouvernance et dont l’adoption et l’adaptation aux réalités de notre temps pourraient nous permettre de vivre durablement en paix. C’est un texte très ancien de l’Imam Ali (psl) puisqu’il date du 7e siècle. L’Imam Ali est le successeur légitime du dernier prophète envoyé d’Allah Mouhammad (pslf).

Cette lettre de l’Imam, qui était le calife de l’époque, est adressée à Malik Al Achtar à l’occasion de l’investiture de ce dernier comme gouverneur de l’Egypte. C’est un document dont je recommande la lecture attentive à tous les protagonistes de la crise que nous vivons. En y méditant, peut-être, trouverons nous des voies de sortie de crise. Ce texte, ne vient pas d’un simple théoricien mais de quelqu’un qui exerçait la fonction de chef d’Etat sur un des plus grands empires de l’histoire de l’humanité.

Nous allons y puiser deux concepts clés : l’attitude du dirigeant et les différents types d’administrés.

L’Imam Ali nous donne ici l’image du chef de l’Etat en tant que serviteur du peuple.

Sa première prescription au gouverneur est d’obéir à Dieu, de le craindre en suivant strictement les ordres formulés dans le livre (le Coran) qui représente la constitution dans le langage moderne.

La deuxième prescription est de dompter ses passions : c’est la maitrise de soi.

J’attire votre attention sur le fait que celui qui dirige doit être lui-même un modèle pour les autres et doit être le premier à exécuter ce qu’il exige des autres c’est-à-dire la justice.

L’Imam Ali (as) nous dit ensuite que la justice d’un dirigeant est connue grâce aux paroles que Dieu mettra à son sujet dans la bouche de ses créatures. C’est donc l’opinion du peuple qui est le baromètre pour reconnaitre un bon dirigeant.

Ensuite l’Imam lui enjoint d’être compatissant doux et tendre envers les administrés. L’imam va prononcer les principes de respect des droits fondamentaux de l’être humain et je le cite : Tes administrés sont de deux sortes : un frère en Dieu (c’est-à-dire de même religion) ou un semblable dans la création ». C‘est le principe de l’égalité de tous dans un gouvernement ou dans une organisation quelconque. Il exclut toute forme de discrimination en mettant le droit des administrés en priorité sur toute autre considération. Le respect des droits de l’Homme est ainsi porté à son plus haut niveau.

L’imam de continuer avec les indications suivantes : « ne regrette jamais un acte de pardon lui dit-il, et ne te vante pas d’une sanction que tu auras infligée… Ne te dis jamais, je suis investi, j’ordonne et on m’obéit, car cela pourrit le cœur, affaiblit la foi et précipite les troubles ».

Le respect des administrés est poussé au plus haut point et l’Imam va jusqu’à lui dire « protège d’un voile autant que se pourra leurs défauts et Dieu en fera de même pour toi à leur égard. Libère les hommes de la rancune que nourrissent les uns pour les autres et défais toi de tout ce qui est à même de t’attirer leur haine en fermant les yeux sur ce qui ne te parait pas clair.

Ces paroles ont été prononcées par un dirigeant au sujet duquel le Prophète de l’Islam disait « je suis la cité de la connaissance et Ali en est la porte ».

Ensuite l’Imam Ali décrit les différents types d’administrés en citant leurs fonctions tout en mettant l’accent sur leur complémentarité : « sache que les administrés, dit-il, se retrouvent en catégories intimement liées les uns aux autres de telle sorte qu’aucune d’entre elles ne saurait être saine si les autres ne le sont pas : les soldats, les agents des affaires, les magistrats, les scribes, les contribuables tant musulmans que d’autres religions, les commerçants et les artisans.

Poursuivant ses directives l’Imam fait un énoncé qui mérite une attention particulière : « sois plus préoccupé du bon état des terres que des entrées qu’elles peuvent rapporter, car ces dernières ne peuvent te parvenir que si les premières sont bien entretenues ». N’est-ce pas là le principe du développement durable qu’il énonçait déjà il y a quatorze siècles ?

Parlant du monde des affaires, l’imam poursuit : « sache, néanmoins que parmi eux, c’est-à-dire les hommes d’affaires, nombreux sont ceux qui sont durs en affaires, cupides, accapareurs, dominateurs dans les marchés, ce qui est source de préjudices à la nation et une tare pour le gouvernant… Prohibe tout acte de monopole car le Messager de Dieu l’a interdit ».

En prenant en considération ces sublimes enseignements de mon illustrissime aïeul, j’appelle nos dirigeants et tout le peuple sénégalais à cultiver la justice et l’équité pour que la paix puisse régner ; « ” …Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété…” » (Coran, 5 :8).

Je prie ALLAH, en ce jour béni, de purifier nos cœurs afin que nous soyons débarrassés de toute propension à l’injustice envers nos semblables. Allah soit avec nous en toute circonstance.

Les actes de piété à accomplir en ce jour sont le lavage majeur, le Jeûne (c’est l’un des 4 jours de l’année pendant lesquels il est hautement recommandé de jeûner), la récitation autant que possible de la çalatou ala Nabi (de la prière sur le Prophète Muhammad)

« Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa li Muhammad-in » (O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et la Famille de Mouhammad).

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serigne fallou (7)
Il y a 2 jours
Magal Kazou Rajab : Touba célèbre aujourd’hui Serigne Fallou

En effet le 27 Rajab (Kazou Rajab) est le jour anniversaire de l’avènement de la Mission du Prophète Mouhammad (pslf). C’est en ce jour que l’Archange Jibrâ’îl (Gabriel) lui transmit l’ordre divin de lire les premiers versets du coran en guise de proclamation du début de la dernière mission divine. « Grâce Au nom d’Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Iqra Lis, grâce au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume [le calame], a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas. »
De ce fait le Coran constitue aussi bien le contenu que la preuve de sa mission dont la finalité est l’établissement de la justice sur terre au profit de toutes les créatures. Nous avons effectivement envoyé Nos messagers avec des preuves évidentes, et Nous avons révélé, par leur intermédiaire, l’Écriture et la Balance, afin que les gens établissent la justice. » (Coran 57 :25).

Par conséquent l’établissement de la justice demeure la condition sine qua none de l’avènement de la paix et de la prospérité et le baromètre de la bonne gouvernance. C’est pourquoi, je suis convaincu que l’Homme a la capacité de concevoir et de mettre en œuvre un système de gouvernance approprié mais qu’il a besoin pour cela de l’assistance divine.

C’est pourquoi, je veux rappeler à mes chers compatriotes, ceux qui dirigent le pays ainsi qu’aux administrés, un code de conduite, un traité politique, juridique et administratif qui englobe toutes les valeurs d’une bonne gouvernance et dont l’adoption et l’adaptation aux réalités de notre temps pourraient nous permettre de vivre durablement en paix. C’est un texte très ancien de l’Imam Ali (psl) puisqu’il date du 7e siècle. L’Imam Ali est le successeur légitime du dernier prophète envoyé d’Allah Mouhammad (pslf).

Cette lettre de l’Imam, qui était le calife de l’époque, est adressée à Malik Al Achtar à l’occasion de l’investiture de ce dernier comme gouverneur de l’Egypte. C’est un document dont je recommande la lecture attentive à tous les protagonistes de la crise que nous vivons. En y méditant, peut-être, trouverons nous des voies de sortie de crise. Ce texte, ne vient pas d’un simple théoricien mais de quelqu’un qui exerçait la fonction de chef d’Etat sur un des plus grands empires de l’histoire de l’humanité.

Nous allons y puiser deux concepts clés : l’attitude du dirigeant et les différents types d’administrés.

L’Imam Ali nous donne ici l’image du chef de l’Etat en tant que serviteur du peuple.

Sa première prescription au gouverneur est d’obéir à Dieu, de le craindre en suivant strictement les ordres formulés dans le livre (le Coran) qui représente la constitution dans le langage moderne.

La deuxième prescription est de dompter ses passions : c’est la maitrise de soi.

J’attire votre attention sur le fait que celui qui dirige doit être lui-même un modèle pour les autres et doit être le premier à exécuter ce qu’il exige des autres c’est-à-dire la justice.

L’Imam Ali (as) nous dit ensuite que la justice d’un dirigeant est connue grâce aux paroles que Dieu mettra à son sujet dans la bouche de ses créatures. C’est donc l’opinion du peuple qui est le baromètre pour reconnaitre un bon dirigeant.

Ensuite l’Imam lui enjoint d’être compatissant doux et tendre envers les administrés. L’imam va prononcer les principes de respect des droits fondamentaux de l’être humain et je le cite : Tes administrés sont de deux sortes : un frère en Dieu (c’est-à-dire de même religion) ou un semblable dans la création ». C‘est le principe de l’égalité de tous dans un gouvernement ou dans une organisation quelconque. Il exclut toute forme de discrimination en mettant le droit des administrés en priorité sur toute autre considération. Le respect des droits de l’Homme est ainsi porté à son plus haut niveau.

L’imam de continuer avec les indications suivantes : « ne regrette jamais un acte de pardon lui dit-il, et ne te vante pas d’une sanction que tu auras infligée… Ne te dis jamais, je suis investi, j’ordonne et on m’obéit, car cela pourrit le cœur, affaiblit la foi et précipite les troubles ».

Le respect des administrés est poussé au plus haut point et l’Imam va jusqu’à lui dire « protège d’un voile autant que se pourra leurs défauts et Dieu en fera de même pour toi à leur égard. Libère les hommes de la rancune que nourrissent les uns pour les autres et défais toi de tout ce qui est à même de t’attirer leur haine en fermant les yeux sur ce qui ne te parait pas clair.

Ces paroles ont été prononcées par un dirigeant au sujet duquel le Prophète de l’Islam disait « je suis la cité de la connaissance et Ali en est la porte ».

Ensuite l’Imam Ali décrit les différents types d’administrés en citant leurs fonctions tout en mettant l’accent sur leur complémentarité : « sache que les administrés, dit-il, se retrouvent en catégories intimement liées les uns aux autres de telle sorte qu’aucune d’entre elles ne saurait être saine si les autres ne le sont pas : les soldats, les agents des affaires, les magistrats, les scribes, les contribuables tant musulmans que d’autres religions, les commerçants et les artisans.

Poursuivant ses directives l’Imam fait un énoncé qui mérite une attention particulière : « sois plus préoccupé du bon état des terres que des entrées qu’elles peuvent rapporter, car ces dernières ne peuvent te parvenir que si les premières sont bien entretenues ». N’est-ce pas là le principe du développement durable qu’il énonçait déjà il y a quatorze siècles ?

Parlant du monde des affaires, l’imam poursuit : « sache, néanmoins que parmi eux, c’est-à-dire les hommes d’affaires, nombreux sont ceux qui sont durs en affaires, cupides, accapareurs, dominateurs dans les marchés, ce qui est source de préjudices à la nation et une tare pour le gouvernant… Prohibe tout acte de monopole car le Messager de Dieu l’a interdit ».

En prenant en considération ces sublimes enseignements de mon illustrissime aïeul, j’appelle nos dirigeants et tout le peuple sénégalais à cultiver la justice et l’équité pour que la paix puisse régner ; « ” …Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété…” » (Coran, 5 :8).

Je prie ALLAH, en ce jour béni, de purifier nos cœurs afin que nous soyons débarrassés de toute propension à l’injustice envers nos semblables. Allah soit avec nous en toute circonstance.

Les actes de piété à accomplir en ce jour sont le lavage majeur, le Jeûne (c’est l’un des 4 jours de l’année pendant lesquels il est hautement recommandé de jeûner), la récitation autant que possible de la çalatou ala Nabi (de la prière sur le Prophète Muhammad)

« Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa li Muhammad-in » (O mon Dieu ! Prie sur Muhammad et la Famille de Mouhammad).