C’est sa première prise de parole depuis l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye. Anta Babacar Ngom, candidate malheureuse à la présidentielle de 2024 a réagi sur la formation du Gouvernement « Sonko 1 », fustigé par certaines à cause de la faible représentation des femmes. Elle est aussi revenue sur les moqueries qu’elle a essuyé lors de la récente campagne présidentielle.
En effet, ce samedi 04 mai, des féministes se sont fait entendre, à cet effet. Occasion pour Anta Babacar Ngom, membre du Cadre de Concertation pour le respect et la préservation des droits des femmes et des filles, d’inviter ces femmes à s’investir davantage dans la politique.
« Notre combat va au-delà de ça…
« Moi Anta Babacar Ngom, je fais partie du Cadre de Concertation, je veux que ce soit clair. Il ne faut pas que des gens se servent de ma candidature comme moyen pour diviser ou pour mettre en mal les femmes, je ne l’accepterai pas. Notre combat va au-delà de ça (…) Aujourd’hui, je me présente comme étant Anta Babacar, femme politique assumée et affirmée. Je vous rassure qu’on ne change jamais de priorités. Aujourd’hui, nous sommes encore plus déterminés et je tends la main à tout un chacun, parce que c’est l’union qui fait la force. Nous sommes toujours sur cette lancée. Donc, je peux me permettre d’affirmer que c’est moi Anta Babacar qui devait être la présidente de la République. Je suis toujours, j’y crois en mon fond intérieur, c’est n’est qu’un combat décalé et si Dieu le veut, j’y arriverais« , a-t-elle soutenu.
« J’ai entendu des tas de moqueries, comme…
Elle profite, ainsi de l’occasion pour inviter les femmes à s’assumer en politique. « Chacun à sa manière de faire de la politique. Il faut se battre pour s’imposer dans les instances dirigeantes. Et ne pas vivre dans l’espoir que celui qui est à la tête du pays vous nomme pour un poste. Cela m’insupporte« , renchérit-elle.
Victime de moqueries lors de la présidentielle de 2024, Anta Babacar dit en sortir plus ragaillardie. « J’ai entendu des tas de moqueries, comme ‘Anta Thiouthie’, ‘Anta poussin’, mais cela ne m’affecte en rien… Au contraire, je suis devenue plus brave, courageuse et surtout résiliente. Je souhaite que ce cadre de concertation soit mis en place, soit une réussite. Et que ceux qui souhaitent notre échec ne puissent se réjouir. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir, tant que ça va dans le sens de protéger et préserver les droits de la femme« , promet-elle.