Les arrestations se poursuivent dans l’affaire de l’incendie criminel à l’UCAD, en marge de la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans ferme dans le procès Sweet Beauté. La Sûreté urbaine a interpellé un troisième présumé meneur. Il s’agit d’un étudiant en 3e année à la Faculté des Sciences et Technologies (Fst).
En effet, selon les informations exclusives de Seneweb, les investigations menées par cette unité d’élite de la police nationale et l’exploitation des vidéos se sont soldées par l’arrestation d’un troisième présumé meneur de cette attaque. Son nom, Abdoulaye Mbodj. Il est en troisième année à la Faculté des Sciences et Technologies (Fst).
Le suspect reconverti en conducteur de moto « thiak thiak »
Abdoulaye Mbodj, suspecté de faire partie des meneurs de la mise à sac et l’incendie de l’université, avait pris la fuite. Originaire de Kaolack, l’étudiant était introuvable depuis le mois d’août dernier. Et suite à la fermeture de l’UCAD, il est devenu un conducteur de moto « thiak thiak ». Mais les enquêteurs de la SU ont localisé récemment le fugitif.
Les images des vidéos exploitées par les enquêteurs…
« Ils ont mis à contribution leurs collègues du commissariat d’arrondissement de la Médina qui ont interpellé Abdoulaye Mbodj le jeudi 18 janvier à l’entrée de l’université vers 21h« , ont soutenu des sources de Seneweb. Ce dernier sera mis à la disposition des enquêteurs de la sûreté urbaine.
Interrogé sur procès-verbal, Abdoulaye Mbodj a clamé son innocence, « mais des indices graves le compromettent. L’étudiant a été enfoncé par les images des vidéos exploitées par les enquêteurs« .
Poursuivi pour association de malfaiteurs en relation avec…
Ainsi, Abdoulaye Mbodj a été présenté, lundi dernier, directement au juge d’instruction du deuxième cabinet, Mamadou Seck. Il est poursuivi pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, destructions et dégradations de biens appartenant à l’Etat ou à autrui intéressant la chose publique, incendie volontaire actes et manœuvres susceptibles à compromettre la sécurité publique et complot contre l’autorité de l’État ».