Conformément à la politique du président de la République Macky Sall, la coordinatrice nationale du Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal (PROMISE), a initié un modèle pour rendre « Diourbel vert ». Fatou Diané dite Madame Guèye a enrôlé 3000 femmes pour atteindre son objectif.

Le défi « Une femme, un arbre fruitier » a été lancé, ce week-end, dans la capitale du Baol en présence de plusieurs autorités dont Moustapha Guèye Directeur du Crous de Bambey, le député-maire de Ndindy Cheikh Seck, la parlementaire Sadio Diakhaté, entre autres. Également, la patronne du Promise a drainé une foule en liesse à partir du boulevard de La Poste de Diourbel jusqu’à la de la Rts locale. Et l’ambiance était au cœur de cette rencontre.

Face à la presse au terme de cette cérémonie de lancement du programme « Diourbel vert », Fatou Diané est revenue largement sur l’objectif et le coût global.

« Nous avons pensé que c’est important d’intégrer les femmes dans la protection de la nature. Et nous avons pensé que cela peut-être une solution pour faire véritablement de l’environnement un levier de développement au Sénégal. A notre avis, les femmes doivent s’impliquer dans la gestion de l’environnement. Ce qui nous a poussés à réfléchir pour mettre en place ce modèle  » Une femme, un arbre fruitier », explique-t-elle d’emblée.

Poursuivant son discours, la coordinatrice nationale du Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal (PROMISE), dira que ledit projet est venu à son heure. Selon Fatou Diané, Diourbel n’a pas de beaucoup d’arbres fruitiers.

 » Également, nous avons compris qu’à Diourbel, il y a un besoin naturel consistant à reboiser davantage d’arbres fruitiers. Parce que Diourbel est caractérisée par l’arbre appelé  » Niim » (en wolof). Ainsi, nous voulons inverser la tendance en plantant des arbres fruitiers qui vont contribuer à la protection de la nature et à la bonne nutrition des populations locales », s’engage l’initiatrice de ce programme visant à planter 3000 arbres fruitiers au Baol.

« Nous sommes engagées à mettre en place ce modèle avec les femmes. Nous avons 3000 arbres destinés à 3000 femmes réparties en groupes de 30 membres. Et chaque groupe recevra un million F Cfa. Ce financement est orienté vers l’environnement. Le coût global du projet, c’est 100 millions FCfa qu’on distribue à 100 groupes de femmes », rassure Fatou Diané, non sans préciser qu’un comité de suivi a été mis en place avec l’appui du ministère de l’Environnement.

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