Le parcours judiciaire de l’ancien Premier ministre sous Wade, Cheikh Hadjibou Soumaré, s’est encore étoffé aujourd’hui. Après une garde à vue jeudi sur instruction du parquet, il a été mis sous contrôle judiciaire par le juge du 3e cabinet du tribunal de Dakar, poursuivi pour « diffusion de fausses nouvelles ».
Malgré cette mise en examen, Cheikh Hadjibou Soumaré peut rentrer chez lui, mais il reste à la disposition de la justice. Jeudi, il a été convoqué à la Sûreté urbaine pour répondre aux questions de la police, suite à une lettre ouverte qu’il a adressée au Président de la République, dans laquelle il posait notamment une question sur un prétendu don de 7,9 milliards de francs CFA à une personnalité politique française.
Le contrôle judiciaire consiste en une restriction de liberté pour une personne mise en examen. Cela peut inclure des obligations de se présenter régulièrement à un policier ou à un juge, de ne pas quitter le pays ou de ne pas entrer en contact avec certaines personnes. Le but du contrôle judiciaire est de garantir la présence de la personne concernée lors du procès et d’assurer la bonne marche de l’enquête.