Les ouvriers en charge des travaux de la boucle des Kalounayes sont en colère. Ces travailleurs s’étaient tous donné rendez-vous à Ouonk, un village qui héberge la base de la société.

Très remontés contre l’entreprise chinoise Crsg, ils ont entamé un mouvement d’humeur pour réclamer de meilleures conditions de travail à savoir «une augmentation de leurs salaires, le paiement des heures supplémentaires et des contrats de travail paraphés en bonne forme ».

«Depuis lundi matin, il n’y a pas de travail. Nous avons tous croisés nos bras. Nos camarades ont, à l’unanimité, observé le mot d’ordre que nous nous sommes assignés. Nous avons mené une grève avec zéro violence et notre sit-in s’est bien tenu au niveau du quartier général de l’entreprise chinoise. Dans le calme, nous avons rencontré les responsables de l’entreprise chinoise pour leur faire part de nos complaintes», informe un des délégués des travailleurs. Ils menacent qu’il n’y aura pas de reprise de travail tant que nos revendications ne sont pas satisfaites».
Rewmi