Réuni sous la présidence du préfet, le Comité départemental de développement (CDD) chargé de la préparation du Grand Magal de Touba a tenu une session de travail en présence des principaux acteurs concernés. Parmi eux, le coordonnateur général du comité d’organisation, Serigne Ousmane Mbacké, a tenu à souligner l’ampleur des défis qui se posent à l’approche de l’événement.
Il a notamment averti qu’un délai de trois mois est largement insuffisant pour régler des problématiques d’ordre structurel, à l’image des pénuries d’eau qui surviennent de manière récurrente durant le Magal — et ce, même si, en temps normal, l’eau était disponible de manière continue.
Serigne Ousmane Mbacké a également mis en lumière une crise de confiance entre les populations et certains organes chargés de la gestion de l’eau, citant nommément l’Office des forages ruraux (OFOR). Il a par ailleurs pointé les limites des mesures antérieures, devenues inadaptées face à l’ampleur croissante de l’événement religieux.
Appelant à une refonte des stratégies, il a insisté sur la nécessité d’initiatives innovantes et pérennes pour faire face à une crise structurelle qui s’aggrave à chaque édition du Magal.