Barthélémy Dias a, hier, vigoureusement interpellé le ministre des Forces armées sur l’affaire Fulbert Sambou et Didier Badji. Pour lui, la disparition de ces deux hommes de tenue sent l’assassinat.
«Vouloir nous faire croire que deux gendarmes se sont noyés ensemble, ça commence à faire gros monsieur le ministre. quand on nous fait croire qu’il fallait enterrer Fulbert Sambou sans autopsie, parce que le corps était en état avancé de putréfaction, je crois que si vous allez dans le dictionnaire chercher la définition de l’autopsie, vous verrez que l’autopsie est l’examen de toutes les parties d’un cadavre pour étudier les causes de la mort.
Qu’est-ce que vous comptez faire pour éclairer la lanterne des sénégalais sur ce que moi je considère être un assassinat. Je peux me tromper, mais je ne le crois pas, parce que je ne vois pas comment deux militaires formés peuvent ensemble se noyer. Tout ceci, pour une histoire de troisième mandat. c’est de ça qu’il s’agit.
Moi j’invite les forces de sécurité à ne pas rentrer dans ce débat qui est purement politique. C’est un débat qui appartient aux politiques. Je pense que vous aussi monsieur le ministre vous n’avez pas le droit d’engager les forces de défense et de sécurité dans ce débat. parce qu’aujourd’hui il y a un sérieux problème. Les gens ne peuvent pas se lever et disparaître comme ça.
Nous avons tous entendu le procureur parler, mais il n’a pu convaincre personne. Parce que le procureur, lui-même, il est suspect. Fulbert Sambou a disparu, il est mort, je pense qu’on l’a assassiné. mais où se trouve l’adjudant chez Didier Badji ?»