Le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba était à l’Assemblée nationale ce 18 novembre 2023 pour le vote de la Loi de finances 2024. A cette occasion, il est revenu sur le déficit budgétaire depuis 2012.
« Abordant la trajectoire du déficit budgétaire, il dira que le Sénégal a travaillé à le réduire petit à petit. En effet, en 2012, il tournait autour de 8% alors que dans le projet de budget 2020, il a été ramené à 3%. Avec la Covid-19 et notamment le Pres (Programme économique et social) de 1000 milliards FCFA, le déficit est passé à 6,5%, et dans la Lfi 2023, il était de 5,5% », a expliqué le ministre des Finances. Toutefois, a-t-il ajouté, en cours de gestion 2023, avec les rationalisations et le meilleur ciblage, le déficit budgétaire est attendu à 4,9%, soit une réduction de 0,6%. Par ailleurs, a indiqué M. Ba, la réserve de précaution et la réserve de gestion ont permis de neutraliser les pertes issues des recettes des hydrocarbures.
«Aussi, avec la signature de la 5G, le Sénégal a-t-il enregistré 17 milliards FCFA de recettes nouvelles. Toutefois, le montant qui y est attendu dépasse 30 milliards FCFA. Autant de raisons qui ont conforté le Fmi afin qu’il conclût positivement la première revue de notre programme économique et financier. Ainsi, en 2024, le déficit budgétaire sera de 3,9% et pourra être consolidé en 2025 à 3% », a expliqué le ministre Mamadou Moustapha Ba. Dans les différentes Lfi, le financement du déficit budgétaire est autorisé par le Parlement, a-t-il ajouté.