Une nouvelle restriction pour entrer aux États-Unis. L’administration de Donald Trump va limiter les visas octroyés aux femmes enceintes soupçonnées de vouloir accoucher aux États-Unis pour que leur enfant obtienne la nationalité américaine. Elle est en effet accordée à tous ceux qui naissent sur le territoire américain. La mesure entre en vigueur ce vendredi 24 janvier.

Dans un communiqué, la présidence évoque la nécessité de «renforcer la sécurité du système d’immigration» et de protéger «l’intégrité de la citoyenneté américaine ». La Maison-Blanche parle d’une « industrie du tourisme de la maternité», qui surcharge les hôpitaux et alimente les activités criminelles.

Mais selon un haut responsable du département d’État, sur quatre millions d’accouchements chaque année aux États-Unis, seuls quelques milliers, sans plus de précisions, sont le fait de femmes qui souhaitent obtenir un passeport américain pour leur enfant.

Seuls les visas de travail ou d’agrément concernés

Concrètement, seuls les visas temporaires de type B1 et B2, normalement attribués pour des séjours liés au travail ou au simple agrément sont concernés. Les employés consulaires pourront interroger les femmes manifestement enceintes qui réclament ces visas, et leur demander si le but de leur voyage est d’accoucher sur le sol américain.

Mais la question ne sera pas systématiquement posée, et les femmes enceintes auront toujours le droit de se rendre aux États-Unis. Il faudra cependant qu’elles avancent une raison crédible pour justifier ce déplacement.

RFI