Depuis son retour au Sénégal, c’est sur sa page Instagram que Diary Sow fait sa première apparition. Elle y publier son “trailer”: “Et les masques tombent !” Une histoire d’amour entre une domestique et le fils de sa patronne.

Découvrez l’extrait sur sa page Instagram, in extenso :

Allyn Kane est une adolescente au passé douloureux. Après s’être enfuie du domicile familial, elle met le cap sur Saint-Louis, une région au Nord du Sénégal, dans l’espoir de se reconstruire et de vivre la vie dont elle a toujours rêvé. Ainsi, elle se retrouve devant la porte d’une des plus grandes familles bourgeoises de la région, les Thiandoum, qui l’emploient alors comme domestique à plein temps. Un choix que finira par regretter amèrement Anta Niane Thiandoum qui, extrêmement soucieuse du respect des traditions et du qu’en-dira-t-on, verra se développer sous son nez, en toute impuissance, une idylle jugée dangereuse entre son plus jeune fils Karim et Allyn.

Celui-ci, pour échapper au courroux de sa mère qu’il juge mauvaise langue et trop intrusive, emménage avec Allyn dans sa villa dakaroise, espérant ainsi préserver le cocon autour de leur histoire naissante et de leur intimité.

Allyn découvre les plaisirs d’une vie luxueuse et luxurieuse, les hauts et les bas d’une passion destructrice la liant à Karim, tout en continuant de taire ses sombres secrets. Son silence, son ambition inégalable et le caractère de Karim creuseront de jour en jour le gouffre qui les séparait déjà et pèseront davantage sur une relation suffisamment tumultueuse.

Dans « Et les masques tombent ! », on retrouve Allyn Kane, sous un nom de scène : Eryn Joly. La campagnarde qui avait séduit Karim est devenue une sirène des podiums parisiens, qui bataille pour trouver un équilibre entre ses études de droit et ses obligations en tant que modèle de luxe. Mais l’arrivée dans sa vie du frère de son ex-amant, qui ressemble à Karim de façon troublante, remue les plaies du passé.

« Je ne m’appelle plus Allyn. J’ai cessé d’être Allyn il y’a exactement vingt-six mois et deux jours, quand le destin a frappé une fois de plus aux portes de mon existence. Depuis, je suis deux femmes distinctes, que plus rien ne relie.

Eryn Joly. D’abord, je n’ai pas voulu de ce nom, trop occidental et peu naturel. Maintenant, je sais que je me trompais.

Longtemps, j’ai cru que ma vie ne serait que pénitence, je m’étais faite à l’idée de ne jamais connaître le véritable bonheur. J’aimais les aventures et les hasards de l’existence. Je m’élevais, je montais, je grimpais, sans jamais pleurnicher sur mon sort. Mais mon cœur battait tragiquement au rythme de la grande Horloge. Je me hâtais de vivre, de peur de ne vivre assez, de peur que ma vie ne passât, avant que j’eusse appris à vivre. Je préférais à la monotonie, au prosaïque, l’exceptionnel, fût-il macabre.

Si j’ai eu besoin d’un costume, ce n’est pas parce que mon âme n’est pas pure, elle ne l’est pas moins que les vôtres, et au risque de vous décevoir, la douleur ne l’a pas avilie. Ce n’est pas parce que je suis damnée, pas davantage pour épargner votre sensibilité, encore moins pour dissimuler ma part de noirceur.

J’entrevois la fin des ténèbres. Quelle qu’en soit l’issue, je serai prête. Même au plus sombre de l’épreuve, nul ne connaîtra mon talon d’Achille. Peu importent mes tourments, mes défaites, je renaitrai de mes cendres, tel le phénix. Et alors, mon cœur cessera à jamais d’avoir froid. »