Chers camarades députés,
Respectés camarades président du Présidium et vice-président de l’Assemblée populaire suprême, Chers observateurs,
La récente 7e session de la 14e législature de l’Assemblée populaire suprême convoquée à la veille de
l’anniversaire de la fondation de notre glorieuse patrie a été l’occasion de préparer des instruments juridiques de grande signification pour l’application de politiques essentielles du Parti et de l’Etat.
En particulier, l’adoption, selon la volonté générale de tout le peuple coréen, d’une loi relative à la politique concernant la force nucléaire nationale constitue un événement digne de remarque en tant que proclamation au pays et à l’étranger de la codification de la force de dissuasion comme moyen de défense nationale.
C’est là l’accomplissement d’une nouvelle oeuvre d’importance historique qui consistait à créer le dispositif politique et institutionnel nécessaire pour garantir parfaitement une sécurité permanente et l’avenir éternel de l’Etat et du peuple.
Reconnaissant que la politique relative à la force nucléaire a été codifiée à une époque historique cruciale tant du point de vue du contexte actuel auquel est confrontée notre révolution et de la tendance du développement de la situation que de celui de la mission de la force nucléaire de notre République, je sais gré à tous les camarades députés d’avoir adopté à l’unanimité la décision de la plus haute responsabilité au moment de la plus grande responsabilité.
1

De même, je vous adresse de chaleureux encouragements, à vous camarades députés qui consacrez force, intelligence et ardeur, à titre de délégués du peuple, à cimenter la souveraineté nationale et à atteindre les objectifs de lutte définis par le VIIIe Congrès du Parti du travail de Corée.
Camarades,
Plus l’édification du socialisme appelée à émanciper les masses populaires progresse vers une haute étape, plus elle s’achoppe à des défis et à une opposition grandissants de l’impérialisme.
Tant que subsistera l’impérialisme dont l’agression et le pillage sont la nature et le moyen d’existence, la source de la guerre ne pourra disparaître ; l’antagonisme et la lutte opposeront inévitablement, au cours du développement de l’histoire, d’un côté le socialisme, aspirant à l’indépendance et à la paix et, de l’autre, l’impérialisme.
De ce fait, il s’avère d’une nécessité essentielle et vitale, pour assurer un développement et une prospérité constants du socialisme, de créer des conditions et un contexte qui n’admettent aucune menace d’agression ; pour y parvenir, il faut se doter d’une force absolue pouvant l’emporter sur l’ennemi.
Notre République, rempart de la lutte anti-impérialiste et bastion intransigeant du socialisme, a poursuivi opiniâtrement l’édification d’une force d’autodéfense suivant son horaire sans jamais se laisser ébranler face à l’ingérence et à la pression de tous les ennemis ; elle est parvenue d’ores et déjà à mettre fin à l’époque où l’impérialisme américain pouvait lui imposer une menace nucléaire unilatérale.
Elle vient d’accomplir aujourd’hui jusqu’à l’oeuvre historique de consécration juridique de sa politique concernant la force nucléaire.
La récente codification de la politique de la force nucléaire nationale est une démonstration plus évidente que jamais de la détermination indépendante et de la volonté inébranlable de défense de la souveraineté et des intérêts nationaux du gouvernement de notre République.
Notre République a été, dès le début de son existence, l’objet du chantage nucléaire des Etats-Unis, pays qui a employé le premier l’arme nucléaire et possède le plus grand arsenal nucléaire ; l’arme nucléaire est un moyen de dissuasion, une arme absolue, dont elle s’est dotée au bout de plusieurs dizaines d’années de lutte dure et sanglante menée afin de défendre avec sûreté sa dignité et sa sécurité et mettre fin au danger de guerre nucléaire.
A l’heure actuelle, les Etats-Unis, s’attachant à répandre des rumeurs destinées à ≪ diaboliser ≫ le régime de notre République sur la scène internationale au moyen du sophisme selon lequel l’accroissement de notre force nucléaire et de notre capacité d’autodéfense serait une grave menace pour la paix mondiale et la sécurité de la région, recourent obstinément aux pires sanctions, blocus et offensive politique et militaire en mobilisant même leurs subordonnés afin de nous soumettre moralement et physiquement.
L’objectif qu’ils poursuivent est de nous priver de notre arme nucléaire mais plus encore de nous faire abandonner notre capacité d’exercice du droit d’autodéfense ou de l’affaiblir afin de démolir finalement notre régime.
Ils comptent, au moyen des pires sanctions et blocus, nous imposer un contexte dur, épuiser nos forces, et nous faire ressentir une incertitude et une menace à propos de l’environnement nécessaire au développement stable de l’Etat, nous faire ainsi réfléchir au prix de notre choix nucléaire, susciter le mécontentement de la population à l’égard du Parti et du gouvernement afin de nous amener à abandonner inexorablement l’arme nucléaire.
Comble de la stupidité !
Ils se trompent.
Qu’ils exercent des sanctions, s’ils veulent, pendant cent ou mille jours, pendant dix et même cent
ans !
Nous ne sommes pas hommes à renoncer au droit d’autodéfense dont dépendent le droit d’existence
du pays et la sécurité de l’avenir de l’Etat et du peuple ; à plus forte raison, c’est absolument inadmissible pour nous, quelles que soient les difficultés à affronter, car nous devons tenir nécessairement en respect les Etats-Unis, pays ennemi nucléarisé, du point de vue de la situation politique et militaire qu’ils ont créée dans la péninsule coréenne et surtout de celui de la perspective d’avenir.
Notre peuple est bien au courant des nombreux événements historiques des XXe et XXIe siècles qui
2

ont fait voir que ceux qui, se rendant aux habituels sermons, sophismes, sanctions et pressions, menace militaire des impérialistes américains, avaient fait un faux choix pour finir tragiquement après un sort triste.
Nous ne nous rendrons pas aux sermons sournois et aux pressions tenaces de l’ennemi afin de jouir du confort pendant notre seule génération et d’éviter les souffrances actuelles ; nous ne rechercherons pas l’amélioration de la vie économique concrète en engageant l’arme nucléaire, garant de la sécurité du régime de notre République et de nos descendants ; nous ne changerons pas d’option au risque de toutes les souffrances possibles.
Nous sommes appelés à rester dans l’histoire du développement de notre République la génération la plus méritoire et ferme.
Les Etats-Unis ne pourront à tout jamais réaliser leur dessein envers notre Etat et faire changer d’option à notre peuple.
De quel côté est le temps ?
Si l’impatience tenaille l’ennemi, rien ne nous l’inspire ; nous sommes tout à fait à même de vivre de nos propres moyens et à notre manière dans la situation actuelle.
A proportion de la prolongation des souffrances imposées à notre peuple par la brutale politique d’hostilité des Etats-Unis envers la RPDC, notre force absolue grandit à un rythme accéléré et grandit aussi la menace qu’ils éprouveront pour leur sécurité.
La force nucléaire de notre République s’acquittera de façon responsable de la mission importante qu’elle assume pour dissuader les Etats-Unis et leurs subordonnés de se livrer à de graves provocations politiques et militaires contre notre Etat et faire face à des menaces en perspective ; c’est cela qui a été défini aujourd’hui par la loi.
Cette décision politique audacieuse de codifier la politique relative à la force nucléaire nationale a pu être adoptée parce que notre République fait le plus grand cas de l’indépendance, de la dignité et du sort du peuple, n’admet rien qui puisse y porter atteinte et n’a qu’une parole.
Le monde entier saura ce qu’est une puissance authentiquement indépendante, un pays juste à notre époque marquée d’un hégémonisme déchaîné et mesurera la puissance de l’esprit irrésistible dont fait preuve notre République face à l’empire du mal que sont les Etats-Unis.
Camarades,
En retraçant le long trajet dur parcouru par notre révolution depuis qu’elle a commencé par deux pistolets jusqu’à aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de m’attendrir au souvenir de temps de faits qui l’ont jalonné.
Notre succès est immense mais je sens son poids et sa valeur d’autant plus qu’il a été obtenu au prix du soutien et de l’encouragement sans réserve, du sacrifice et de la peine précieux, des souffrances indescriptibles de tout le peuple.
En effet, bâtir la force nucléaire de notre République et achever le dispositif de combat en dépit des sanctions et tentatives d’étranglement les plus brutales et féroces en faisant face à nous seuls à la coalition impérialiste était faire une guerre décidant de la vie ou de la mort, supposant des souffrances et des difficultés nationales incommensurables.
D’autant plus, notre cher peuple avec ses enfants ont dû se serrer la ceinture et endurer la faim et tous nos chers foyers souffrir de difficultés de vie extraordinaires.
Bien que notre option fût inévitable parce que nécessaire pour de plus grandes réussites, il faut dire que nous avons dû, prêts à payer très cher, faire une expérience d’une difficulté inouïe et dont le résultat n’était pas facile à prévoir.
Et pourtant, notre peuple a apporté un soutien absolu à la cause de notre Parti, qui l’avait entreprise avec la seule confiance de ce peuple, l’a appuyé de toutes ses forces en dépit de toutes les souffrances qu’il devait endurer.
Il est vrai que nos scientifiques et techniciens ont eu une grande part dans la réalisation de l’oeuvre historique d’édification de la force nucléaire nationale ; mais n’eût été notre peuple qui a compté sur la victoire sans jamais se laisser ébranler, malgré les souffrances extrêmes et durables, nous n’aurions pu aller jusqu’au bout dans l’acquisition de la force nucléaire et voir arriver à notre République ce jour de
3

codification de la politique relative à la force nucléaire.
En fin de compte, la fermeté et le patriotisme éminents et ardents particuliers à notre peuple ont eu
raison de toutes les difficultés et haussé au niveau suprême l’honneur de notre Etat et sa dignité hors d’atteinte.
J’exprime, au nom du Parti et du gouvernement, ma plus sincère reconnaissance au peuple entier. Camarades,
Il est d’une signification vraiment énorme que d’avoir codifié la politique relative à la force nucléaire
suivant la volonté unanime et inébranlable de tout le peuple.
La codification de la politique concernant la force nucléaire a rendu irréversible le statut de notre Etat,
pays nucléarisé.
Le changement de notre politique relative à la force nucléaire suppose celui du monde, et celui du
contexte politique et militaire de la péninsule coréenne.
Il ne sera jamais question d’abandonner les premiers l’arme nucléaire, de procéder au désarmement
nucléaire ; pas question non plus de négocier à ce sujet et il n’y a d’ailleurs aucun marchandage à faire à cet égard.
L’arme nucléaire représente notre prestige et notre honneur nationaux ; c’est la force absolue de notre République et un grand sujet de fierté du peuple coréen.
Tant que l’arme nucléaire existera sur la planète, que l’impérialisme subsistera et que les Etats-Unis et leurs subordonnés poursuivront leurs agissements contre notre République, notre effort pour l’accroissement de la force nucléaire ne cessera pas.
La force nucléaire de notre République représente le sort de notre patrie et de notre peuple et leur dignité éternelle, telle est notre position constante.
Une signification importante de la codification de la politique en matière de la force nucléaire est d’avoir tracé la ligne infranchissable contre tout marchandage au sujet de notre force nucléaire.
La codification de la politique en matière de force nucléaire a fait ressortir davantage la transparence et la légitimité de la position éprise de paix du gouvernement de notre République et de sa politique concernant la force nucléaire.
Vivre dans la paix dans un monde exempt d’agression et de guerre est le vœu de l’humanité.
Cependant, la paix ne vient pas spontanément d’elle-même parce qu’on le souhaite ; elle doit être conquise et sauvegardée au moyen d’une force en mesure d’étouffer l’arbitraire impérialiste.
La codification de la politique en matière de force nucléaire par notre République est un coup de la justice infligé aux impérialistes qui portent atteinte à la souveraineté et à la paix et les sabotent.
La force nucléaire de notre République existera, non pour s’immiscer dans les affaires intérieures d’autrui ou poursuivre l’hégémonie, mais pour servir à défendre notre territoire, notre peuple et notre dignité contre le despotisme impérialiste et à sauvegarder la paix et la sécurité mondiales ; par conséquent, elle ne sera nullement une menace pour les pays et les peuples qui nous traitent amicalement et désirent la paix.
Etant donné les particularités de l’arme nucléaire, il faut définir juridiquement en termes précis le critère et les principes sur leur gestion, leur emploi, etc.
Sinon, elle sera hors de contrôle, risquant de servir à tort à d’autres usages ou à des intérêts malsains pour précipiter à un moment donné l’humanité dans les affres d’un désastre nucléaire.
Notre République a précisé, dans la loi récemment adoptée à l’égard de la politique en matière de force nucléaire, des clauses détaillées concernant la mission et la composition de la force nucléaire, sa direction et son contrôle, le principe de son emploi et les conditions de cet emploi, son maintien, sa gestion, sa protection en sécurité, etc.
Cela répond entièrement aux voeux de l’humanité éprise de justice et de paix et nul ne pourra trouver à redire à notre force nucléaire et douter de sa légitimité.
L’élaboration d’un instrument juridique appelé à assurer la marche historique pour le développement généralisé du socialisme à notre façon est, à côté des victoires et réussites éclatantes déjà obtenues cette année, une occasion marquante pour stimuler de façon extraordinaire le moral de tout le peuple.
Cette année, le gouvernement de notre République est confronté à l’importante tâche de balayer le
4

terrain à la réalisation du plan quinquennal défini par le VIIIe Congrès du Parti.
Pour y parvenir, nous avons lutté avec plus d’audace que jamais et dans une perspective de progrès,
malgré les difficultés et épreuves inouïes survenues dans tous les domaines, et obtenu des résultats d’une valeur sans précédent.
Nous avons remédié en peu de temps, par notre union sans faille et une lutte unanime opiniâtre, à la première crise sanitaire survenue depuis la fondation de notre pays, parvenant à purifier de nouveau tout le territoire du pays et protégeant la sécurité de l’Etat et du peuple ; c’est une grande victoire obtenue cette année.
Menant victorieusement une guerre-éclair contre une épidémie inouïe, malgré la suspicion du monde entier, nous avons démontré sans réserve la puissance et la valeur politique et idéologique du régime socialiste ; ce fait a stimulé la confiance et la fierté du peuple entier et incité avec force celui-ci à redoubler d’effort pour l’édification du socialisme.
Malgré les calamités naturelles qui se sont ajoutées à la crise sanitaire suprême, le peuple entier, sans se laisser aller le moins du monde au pessimisme, à la résignation, à la peur et au désespoir, a redoublé d’ardeur pour poursuivre opiniâtrement les tâches énormes de l’année, tels les travaux agricoles immédiats et les projets de construction importants ; ce sont là d’autres réussites prodigieuses dignes de fierté.
Des succès de haute valeur ont été également obtenus par une lutte active dans les industries-clés, telles que la métallurgie, la chimie, l’électricité, le charbon et le transport ferroviaire, ces piliers de l’économie indépendante, ainsi que dans les secteurs dont dépend directement l’amélioration de la vie du peuple.
La direction et la gestion unifiées de l’ensemble des affaires nationales, y compris les affaires économiques se sont perfectionnées encore, leur caractère socialiste a été rétabli et des entreprises à moyen et long terme, prévues pour des dizaines d’années ont été conçues et mises en chantier, autant d’assises posées et de possibilités créées pour le développement économique du pays et l’amélioration du bien-être du peuple.
Les affaires scientifiques et techniques ont viré fermement de cap vers la résolution des problèmes réels suivant des plans et objectifs utilitaires, l’enseignement national évolue vers un développement équilibré et la formation de talents d’une valeur utile, la santé publique a acquis une précieuse expérience pratique à même de faire face à toute crise épidémique et sanitaire, etc. ; autant de progrès significatifs enregistrés au cours de l’année dans l’édification de la culture socialiste aussi.
Les victoires et réussites obtenues dans la lutte de cette année prouvent nettement que notre République, malgré les défis objectifs et subjectifs rencontrés dans tous les domaines, ne cesse de progresser d’un pas vigoureux vers un développement et un relèvement généralisés sans jamais connaître stagnation, marasme et échec.
Camarades,
Notre République, qui porte plus haut la bannière de l’indépendance et de la justice, assume une mission importante devant l’époque et l’histoire, et cela exige d’elle un combat plus vaillant ainsi qu’un progrès et une victoire plus grands.
Il est certain que les forces réactionnaires de tous poils, terrifiées par la décision politique de notre République qui a consacré sa politique de forces nucléaires comme la loi de l’Etat, se démèneront de façon plus désespérée et plus scélérate.
Tant que ne change pas la nature viscérale des forces hostiles qui s’imaginent capables de neutraliser complètement notre armement nucléaire et de faire tomber notre régime au moyen de leurs procédés rebattus tels que la menace, le chantage, les sanctions et la séduction, les défis et obstacles qui nous barrent la route ne disparaîtront nullement.
Le monde verra notre peuple savoir maintenir son choix pour la puissance socialiste, la RPDC réaliser ses décisions et des faits prodigieux se produire sur ce sol.
Se renforcer plus encore à travers les épreuves, aller de la victoire à une victoire plus grande et ne cesser de se développer et d’aller de l’avant, voilà le trait caractéristique de notre République confirmé par son parcours du passé.
5

Nous devons nous renforcer sans cesse suivant cette loi immuable et accomplir sans condition et parfaitement les tâches de combat que nous nous sommes proposées en marchant sans la moindre déviation la voie que nous avons choisie.
Il incombe aujourd’hui au gouvernement de notre République de maintenir et appliquer fermement la ligne et la politique proposées par le Parti et d’opérer dans tous les domaines de nouveaux progrès et innovations dignes du prestige de l’Etat.
Porter au plus haut point sa force absolue en privilégiant l’édification de son potentiel de défense nationale et rendre plus invincibles ses forces armées, c’est la première tâche révolutionnaire incombant au gouvernement de notre République.
Les caractéristiques géopolitiques et la position stratégique de notre pays ainsi que la situation actuelle de notre révolution exigent impérativement de notre Etat qu’il soit sûrement supérieur militairement aux forces d’agression impérialistes.
Ces dernières années, nous avons rendu publique l’état de développement de la défense nationale de certains secteurs. En le voyant, les Etats-Unis ont ressenti la grande crainte à laquelle ils seraient forcément confrontés. Maintenant, ils se livrent aux pires manoeuvres de sanctions et de blocus contre notre République, d’une part, et, d’autre part, introduisent en grand leurs armes d’offensive nucléaire dans les parages de la péninsule coréenne, perpétrant un grave acte qu’est la démonstration des armes propre à nous menacer.
L’actuel ≪ pouvoir ≫ sud-coréen préconise sa logique arbitraire de nous dissuader pour remédier à l’infériorité militaire de son armée et se livre pour de bon à des actes militaires dangereux et à la modernisation des armes, aggravant ainsi la tension militaire de la région. Il parle tapageusement du renforcement de l’état de défense conjointe sud-coréo-américaine par la hausse de la capacité à mettre en oeuvre la ≪ force de dissuasion élargie sud-coréo-américaine ≫ et de l’accroissement de sa ≪ capacité à nous dissuader ≫ et de ≪ celle à riposter ≫ par la mise en place d’un ≪ système de frappe triaxiale de type sud-coréen ≫.
Toutes ces circonstances inquiétantes montrent que la situation militaire autour de notre Etat s’aggrave à long terme et, par conséquent, que nous devons y être fin prêts.
Et pourtant, la tension de la situation due aux machinations de l’ennemi nous a offert des conditions et circonstances favorables à un essor plus rapide de nos forces militaires et, surtout, a confirmé la pertinence du renforcement de notre potentiel d’autodéfense et fourni la raison inévitable de les renforcer en toute priorité.
Le ministère de la Défense nationale et l’industrie de la défense nationale de notre République feront du contexte intervenu une bonne occasion on ne peut plus favorable au renforcement du potentiel militaire de la République.
Notre industrie de la défense nationale, fidèle à l’idée concernant la stratégie de développement de la défense nationale proposée par le Congrès du Parti, doit adhérer correctement à l’orientation de son développement planifié et activer pour de bon le développement d’armes et d’équipements de la nouvelle génération adaptés à la guerre moderne.
Le plus important est d’élargir sans cesse l’espace d’usage tactique de notre force nucléaire de façon à hausser sa crédibilité de combat et l’efficacité de son usage opérationnel et de réaliser à un niveau plus élevé la diversité des moyens d’application pour renforcer par tous les moyens la capacité de combat nucléaire.
En outre, il faut accélérer sans cesse la disposition de systèmes d’armes stratégiques et tactiques de pointe pour le combat et consentir tous les efforts possibles pour renforcer extraordinairement la force de dissuasion du pays.
Il convient de renforcer davantage la puissance politique et idéologique propre à notre Etat et la manifester sans réserve dans tous les domaines.
Que le peuple entier soit étroitement uni dans une même pensée et une même volonté et par la vertu et l’affection et se donne corps et âme pour la richesse, la puissance et la prospérité de la patrie est une valeur propre à notre pays et une force motrice qui est à l’origine de tous les grands miracles sur ce sol.
Il faut consolider davantage sur les plans tant de la pensée et de la volonté que du sens du devoir
6

moral mutuel la force de l’union monolithique, force irrésistible du socialisme à la coréenne et première arme de notre Etat.
Il y a lieu d’appliquer effectivement la politique de primauté des masses populaires de notre Parti dans toutes les activités de l’Etat et d’approfondir les activités du pouvoir pour que le peuple entier puisse participer activement aux affaires politiques en tant que maître de l’Etat et de la société.
Il faut inculquer à tous les membres de la société la dignité et la fierté issues de la valeur de notre idéologie, de notre régime, de notre culture et de notre vie pour que la coutume collectiviste, les belles qualités et actions communistes de notre société soient pleinement mises en valeur sans cesse.
C’est lorsque le peuple entier, pensant d’abord aux intérêts de l’Etat, aux intérêts communs, se montre fidèle au devoir civique et vit et lutte en travailleur socialiste authentique qui fait preuve du patriotisme pour le développement et la prospérité du pays que notre patrie sera riche et puissante toujours et à coup sûr.
Il faut s’investir dans la formation de l’ensemble du peuple et des officiers et soldats de l’Armée populaire en combattants d’avant-garde de la classe ouvrière qui défendent efficacement la patrie socialiste avec une ferme conception de l’ennemi principal pour raffermir solidement nos positions politique et idéologique et nos positions de classe.
Le gouvernement de notre République doit promouvoir avec force l’accomplissement du plan quinquennal de développement économique de l’Etat et l’élargissement de son succès à l’étape suivante.
Accomplir sans faute le plan quinquennal pour raffermir réellement les assises pour le développement généralisé de notre socialisme et résoudre de façon satisfaisante des problèmes pressants concernant l’amélioration de la vie du peuple, dont le problème alimentaire et le problème des articles de grande consommation, voilà la tâche révolutionnaire la plus importante qui incombe au gouvernement de notre République.
Le plan quinquennal vise à un développement économique durable et à une amélioration sensible de la vie du peuple sur la base de la situation des affaires économiques du pays et de leurs possibilités réalistes.
L’accomplissement du plan quinquennal mènera au rajustement et au renforcement du système d’affaires de l’économie, des liens entre ses secteurs et de ses assises indépendantes et, ainsi, à la remise sur le rail de l’accroissement de l’ensemble de l’économie du pays et enfin aux changements réels dans la solution du problème de la nourriture, de l’habillement et du logement du peuple.
En fait, en une année et huit mois passés, suivant la stratégie de rajustement et de renforcement, les leviers principaux et l’intégralité de l’économie nationale ont été renforcés plus que jamais, nombre de problèmes irrationnels dans la gestion économique, remédiés, la normalisation de la production, la restructuration et la modernisation, la production domestique des matières premières et matériaux, activement promues, et surtout la construction de 50 000 logements dans la ville de Pyongyang, la construction locale et la construction rurale, poussées avec force, ouvrant de sûres perspectives permettant de résoudre le problème du logement.
Comme l’a fait remarquer le VIIIe Congrès du Parti, d’ici à la fin de 2025, la valeur globale de la production du pays sera multipliée par plus de 1,4 et la production des articles de grande consommation, par plus de 1,3. Ainsi, l’accomplissement du plan quinquennal est une garantie permettant de promouvoir le développement économique du pays et l’amélioration de la vie du peuple et de s’acheminer avec assurance vers un combat plus vaste de l’étape suivante.
Actuellement, nous sommes confrontés à une difficulté économique sévère, mais le gouvernement de notre République, responsable du destin et de la vie du peuple, doit proposer une orientation correcte pour l’accomplissement du plan quinquennal et procéder à une organisation et à une exécution strictes pour apporter sans faute des résultats fructueux.
Le Cabinet des ministres, commandement de l’économie du pays, doit coordonner la construction et le développement économiques en se chargeant de l’ensemble des affaires économiques et en les promouvant ensemble.
Le Cabinet des ministres étant appelé à diriger l’ensemble des affaires économiques du pays, il est important qu’il réussisse l’organisation et la direction visant à accroître et à développer de façon
7

simultanée et équilibrée l’ensemble de l’économie nationale.

Il doit s’investir dans les secteurs importants qui forment le fondement de l’économie nationale et, en même temps, s’intéresser aux autres secteurs de l’économie et à l’ensemble de la vie du peuple pour s’en occuper en responsable.
Conformément à un établissement de plus en plus strict du système et de l’ordre de concentration des affaires économiques du pays sur lui, le Cabinet des ministres doit contrôler fermement la situation d’ensemble des activités de production et affaires économiques, organiser les liens et la coopération organiques entre les secteurs économiques et prendre des mesures pratiques opportunes pour relancer des secteurs retardataires pour que l’équilibre, la régularité et l’efficacité soient assurés aux affaires économiques du pays.
Pour résoudre dans quelques années le problème alimentaire et celui des articles de grande consommation, de gros efforts persévérants sont requis pour l’accroissement de la production agricole et le développement de l’industrie légère.
La politique économique de notre Parti et de notre gouvernement vise à satisfaire suffisamment les besoins matériels et économiques du peuple afin de lui assurer une vie aisée et enviable.
L’édification du socialisme que nous promouvons invariablement étant une lutte visant à construire une société idéale dont le peuple rêve, plus cette lutte s’approfondit, plus le peuple devra bénéficier effectivement de ses résultats.
Si l’on laisse le peuple continuer à souffrir d’un problème élémentaire de la vie sans parvenir à le résoudre correctement, une telle affaire économique ne sera d’aucune utilité.
La tâche la plus pressante pour la stabilisation et l’amélioration de la vie du peuple est de résoudre le problème alimentaire et celui des articles de grande consommation.
Pendant le plan quinquennal, il faut accomplir à tout prix le plan de production céréalière de l’Etat afin que les vivres soient distribués suffisamment au peuple et accroître la production qualitative et quantitative des articles d’industrie légère pour résoudre de façon satisfaisante le problème des produits de première nécessité et celui de condiments.
Pour y parvenir, il importe d’assurer la stabilité de l’agriculture, d’augmenter sa productivité, de modifier la structure de la production agricole et d’améliorer l’achat des céréales et la distribution des vivres.
Puisqu’on prévoit que les conditions et le cadre pour l’agriculture s’avéreraient de plus en plus défavorables, il est nécessaire d’arrêter des mesures susceptibles d’y faire face.
Il faut prendre des mesures scientifiques et techniques comme l’innovation dans la sélection de bonnes variétés, tâche essentielle pour un rendement céréalier haut et stable invulnérable aux aléas météorologiques et climatiques, et le pays entier doit se mobiliser pour assister les campagnes en main-d’oeuvre et leur fournir suffisamment d’intrants agricoles dont a besoin l’agriculture tout au long de l’année.
Il revient surtout aux cadres de considérer comme faits établis des conditions météorologiques et climatiques défavorables et de diriger de façon scientifique et planifiée les travaux agricoles tout en suivant de près l’ensemble de la production agricole.
Un des moyens importants pour réduire le déséquilibre dans la production agricole et y hausser sa stabilité est de remettre en état et perfectionner les installations d’irrigation.
Le pays entier doit s’attacher à rétablir et à remettre en ordre ce qui est détruit ou vieilli parmi les installations d’irrigation et à en construire de nouvelles nécessaires pour achever sans condition dans deux ou trois ans leur restructuration.
On accroît depuis cette année la superficie de culture de blé et sa production. Il faut continuer désormais cet accroissement et, en même temps, réussir la conservation et le traitement du blé récolté pour que la politique du Parti et du gouvernement en matière d’amélioration de la structure de l’alimentation de la population produise ses effets escomptés.

Il faut accélérer, suivant le programme en matière d’innovation dans les régions rurales digne d’une
8

nouvelle époque, le développement de celles-ci.
Le développement des régions rurales revient à la résolution de la question rurale et à la sauvegarde
du socialisme.
Comme l’a indiqué le programme en matière d’innovation dans les régions rurales digne d’une
nouvelle époque, la tâche primordiale pour le développement des régions rurales est de civiliser les travailleurs agricoles.
La transformation de la conscience des travailleurs agricoles, protagonistes de l’innovation dans les régions rurales, s’impose pour qu’ils jouent, avec une idée correcte du programme en matière d’innovation dans les régions rurales, un rôle d’élite dans la réalisation de ce programme rural et contribuent efficacement à la civilisation et au développement des régions rurales socialistes comme l’exige l’époque en changement rapide.
Pour élargir la conscience idéologique des travailleurs agricoles, il y a lieu de réaliser la progressivité et la modernité des régions rurales.
Il faut promouvoir avec force une transformation moderne du cadre de production agricole comme le perfectionnement scientifique, la modernisation et l’informatisation de celle-ci et la réalisation à un niveau élevé de la mécanisation des travaux agricoles en sorte que la conscience idéologique des travailleurs agricoles soit changée et que toutes les régions rurales soient transformées en celles riches.
Il faut définir judicieusement un plan de construction rural axé sur la construction de logements et conforme aux particularités locales pour le réaliser par étapes et de façon méthodique afin que le développement rapide des régions rurales de notre pays se fasse à vue d’œil et profite substantiellement à la vie des paysans.
Il faut remettre à flot l’industrie des produits aquatiques du pays pour que la population soit approvisionnée en davantage de poissons.
Il revient à ce secteur d’activer la pêche et l’aquiculture maritime et en même temps, de pratiquer sur une large échelle et avec persévérance diverses activités de pisciculture dans l’ensemble de cours d’eau et de lacs, dont la pose dans l’eau d’alevins et la pisciculture en cages.
L’important à cet effet est d’accroître de façon planifiée la production des produits aquatiques sur la base d’une enquête scientifique et régulière de l’état de la protection des ressources en produits aquatiques et de leur prolifération.
Il faut stimuler l’innovation dans l’industrie légère visant à couvrir les besoins en articles de grande consommation.

L’amélioration de la qualité des articles de grande consommation est le noyau et une orientation essentielle de l’innovation dans ce secteur.
Si l’on persiste à produire des articles de mauvaise qualité en ne songeant qu’à une exécution immédiate du plan sans tenir compte des besoins et aspirations de la population qui se civilise de jour en jour, l’industrie légère du pays en viendra à tomber dans un cercle vicieux au point qu’on ne peut s’attendre à aucun progrès dans ce secteur.
Le secteur de l’industrie légère veillera à élargir la vision des scientifiques, techniciens et ouvriers et à élever sans cesse leur niveau technique et professionnel, à améliorer la qualité des matières premières et matériaux, à moderniser les opérations de production, à se montrer plus exigeant envers la surveillance de la qualité des produits et à assurer la qualité des articles de grande consommation en se référant à l’évaluation de la population.
La remise à flot des industries locales du pays entier est requise pour que soit inaugurée une nouvelle époque caractérisée par la transformation et le développement autonome des régions provinciales.
Si les usines d’industrie locale dans tous les villes et arrondissements s’acquittent de leur rôle, on pourra résoudre de nombreux problèmes posés par le développement de l’économie nationale et l’amélioration de la vie de la population.
Il y a lieu de moderniser les usines d’industrie locale dans l’arrondissement de Kimhwa et de pousser avec force la généralisation dans les villes et arrondissements du pays entier de l’expérience qu’il a accumulée en parvenant à satisfaire ses besoins avec ses propres ressources en matières premières.
9

A cet effet, il est nécessaire de constituer un comité national de promotion de cette entreprise pour le charger de la modernisation des usines d’industrie locale dans les villes et arrondissements, notamment l’élaboration des plans et la construction des usines.
Ensuite, étant donné le potentiel insuffisant actuel des villes et arrondissements, il faut prendre, après le réaménagement moderne de leurs usines, la mesure de les approvisionner en matières premières et matériaux et leur accorder un investissement de base de sorte qu’elles volent de leurs propres ailes.
Celles-ci aussi doivent s’investir en priorité dans l’amélioration de la qualité de leurs produits afin de contribuer effectivement à la vie de la population de leur arrondissement et réussir à l’autogestion au moyen de la reproduction élargie.
Au niveau de la réalisation du plan quinquennal pour le développement de l’économie de l’Etat, les secteurs industriels clés doivent à juste titre continuer à porter le drapeau pour jouer un rôle de locomotive de l’ensemble de l’économie nationale.
L’essor dans la production de ces secteurs qui sont une base et un pilier de l’économie indépendante est une condition préalable pour la relance de l’ensemble de l’économie nationale et le développement économique dans une étape ultérieure.
Aussi le Parti et le gouvernement ont-ils déjà investi de gros fonds dans la relance des industries métallurgique et chimique et continuent-ils à prendre des mesures économiques et professionnelles nécessaires à la modernisation des secteurs industriels clés, à l’accroissement de leur capacité et à la normalisation de leur production.
Il revient à ces secteurs, métallurgie et chimie en premier lieu, d’accomplir sans faute et à tout prix leurs plans de production tout en réalisant avec opiniâtreté leurs projets concernant la stratégie de remise en état et de complémentation afin de renforcer plus encore la force motrice et les potentialités pour l’accroissement et le développement de l’économie nationale.
Surtout, il faut soigner régulièrement et avec prévision la gestion de la main-d’œuvre, l’entretien de l’équipement et son entretien technique de sorte à éviter des pertes économiques dues à toutes sortes d’accidents d’équipement et renforcer les liens entre la production et la consommation dans l’intérêt de l’Etat de sorte que les secteurs industriels clés fonctionnent normalement.
Tous les secteurs et unités d’activité de l’économie nationale doivent, avec l’idée que qui dit épargne dit accroissement de la production et patriotisme, améliorer leur gestion de sorte à obtenir le maximum de profits tout en épargnant le plus de main-d’œuvre, d’énergie, de matériaux et d’emplacement et d’autres choses pour contribuer réellement au développement de l’économie nationale et à l’amélioration de la vie de la population.
Il y a lieu de concevoir et organiser des projets prospectifs de grande importance pour le développement de l’économie nationale et l’amélioration de la vie de la population pour pousser leur réalisation suivant le plan et par étapes.
La tendance à ne se soucier que de la production immédiate sous prétexte de la difficulté de la situation économique du pays relève de la crainte de se compromettre, du recul et de l’abandon de la révolution.
Celui qui oeuvre en se faisant le credo de concevoir, organiser et créer tout projet, grand ou petit soit-il, de sorte que notre postérité en jouisse sans regret même dans l’avenir lointain, voilà justement un
patriote authentique.
Celui qui s’attache sincèrement au bien du peuple et à la prospérité de la patrie est invité à se proposer un idéal et un objectif ambitieux et en même temps à s’employer avec persévérance à leur réalisation.
Il faut s’investir toujours dans les projets visant à assurer à nos citoyens de meilleures conditions de vie, dont la construction de 50 000 logements dans la ville de Pyongyang et celle de la grande ferme en serres.
Pour que nous continuions à déployer avec résolution de grands projets de construction, il nous faut aménager dans la capitale et les provinces de grands centres de production de matériaux de construction pour produire par nous-mêmes des matériaux de construction de bonne qualité, dont ceux de finition.
Avec notre effort persévérant consenti pour concevoir de grands projets de construction prospectifs et les achever avec succès, nous devons manifester l’aspect de développement de notre Etat caractérisé par
10

la réalisation des vœux séculaires du peuple et l’avenir radieux de celui-là.
Il faut procéder à une évaluation scientifique des projets économiques prospectifs, dont la
construction d’un grand canal reliant la mer de l’Est et la mer de l’Ouest du pays, et à l’élaboration d’un plan judicieux de promotion, et ces projets une fois entamés, il faut réussir sans faute leur achèvement en y investissant les efforts de l’Etat.
Les tâches majeures incombant actuellement au gouvernement de la République sont d’entretenir le territoire national et de prévenir contre les calamités.
Les aléas climatiques gros de calamités, s’aggravant au fil des jours, provoquent d’immenses pertes humaines et matérielles, devenant le problème difficile à résoudre dans le monde et n’épargnant pas notre pays qui en pâtit chaque année.
Dompter les eaux revient à maîtriser le climat, et ce travail est une entreprise à moyen et long terme.
Actuellement, on se contente, au niveau de ce travail, de creuser le lit des cours d’eau et de construire des murs de soutènement à la rive des fleuves et rivières, mais il y a lieu d’élaborer à cet effet un plan à moyen et long terme scientifique, soit une stratégie de maîtrise d’eaux pour l’appliquer.
Il convient d’évaluer correctement la possibilité de réglage d’eaux dans l’ensemble des cours d’eau du pays et, sur cette base, d’aménager des points tampon, perfectionnant ainsi le système de contrôle des eaux et parvenant à une gestion scientifique d’eaux.

Il nous revient de nous investir toujours dans l’accroissement de la capacité de l’Etat à prévenir contre les calamités, tâche visant à minimiser autant que possible les calamités naturelles, et dans l’immédiat, de veiller à ce que l’ensemble de provinces, villes et arrondissements se dotent de suffisamment d’effectifs et matériel nécessaires au sauvetage des gens lors des inondations.
Il faut pousser avec plus de force et à l’échelle nationale la protection et l’entretien du territoire et de l’environnement nationaux, dont le reboisement, l’endiguement, la construction de brise-lames et le réaménagement des routes.
Camarades,
Faire cas de l’enseignement, de la science et de la technique et de la santé publique, et s’investir dans leur développement est la politique invariable du gouvernement de la République.
Actuellement, il nous faut plus que jamais davantage de compétences authentiques et de réalisations scientifiques et techniques propres à résoudre les problèmes posés par la réalité.
Il revient au gouvernement de la République de faire de la stratégie des compétences et de celle du développement de la science et de la technique une stratégie essentielle pour le relèvement généralisé de l’Etat et de stimuler fortement sa réalisation.
En ce moment, l’enseignement du pays reste en retard par son niveau qualitatif sur les tendances mondiales en évolution et les exigences de l’époque.
Il ne tend pas à former des talents dotés d’une compétence pratique, mais se borne à donner les notes pour les élèves, ne profitant pas ainsi au développement de l’Etat.
Le secteur de l’enseignement doit procéder à une définition judicieuse des matières scolaires de sorte que les élèves consentent leur temps et leur effort à assimiler le plus de connaissances utiles à la réalité et veiller à améliorer décisivement la qualité de l’enseignement obligatoire de douze années pour tous afin de hausser sensiblement la compétence des élèves.
Il y a lieu d’élever sans cesse le niveau d’enseignement des écoles supérieures techniques, notamment l’université polytechnique Kim Chaek et de le porter au niveau mondial pour former tous les diplômés en talents compétents et reconnus.
L’Etat doit s’investir toujours dans le travail visant à assurer à l’ensemble des enseignants et élèves des écoles dans la capitale et les provinces des conditions optimales pour l’enseignement, les travaux pratiques et les études.

Il faut hausser le niveau et le rôle de la science et de la technique, et améliorer et gérer efficacement les ressources en talents techniques.
Etant donné que le développement de la science et de la technique présuppose la préparation de
11

moyens de recherche et de compétences, l’Etat doit s’y investir en permanence et prendre des mesures efficaces pour résoudre ce problème.
Comme je n’ai cessé de le souligner, le secteur de la recherche scientifique doit prendre strictement garde à la tendance à ne songer qu’au nombre de projets de recherche, mais avancer des réalisations scientifiques et techniques, peu nombreuses soient-elles pour une année, susceptibles de contribuer substantiellement au relèvement de l’économie nationale.
Tous les secteurs et unités d’activité doivent s’enquérir régulièrement de l’état de la gestion des centres de vulgarisation des connaissances scientifiques et techniques, points d’appui importants pour la transformation du peuple entier en talents scientifiques et techniques, et en faire un bilan efficace afin d’approfondir sans cesse la diffusion des connaissances scientifiques et techniques et d’activer le mouvement d’innovation technique de masse.

Il faut réussir, à l’échelle nationale, à partager, à adopter et à communiquer les réalisations scientifiques et techniques, à assurer les meilleures conditions de lecture des données scientifiques et techniques et à accorder un traitement de faveur aux meilleurs unités d’activité, scientifiques et techniciens et à les évaluer pour faire ainsi régner dans la société entière la coutume de faire cas de la science et de la technique.
Il y a lieu d’améliorer sans cesse le service médical de façon à protéger la vie de notre peuple et à améliorer sa santé.
La récente crise de la santé publique a révélé l’actuel état de notre santé publique sur tous les plans et démontré plus encore l’urgence de la hausse de son niveau et de sa capacité.
Il convient de résoudre pour commencer les questions impérieuses du service médical avec l’idée que la vie et la santé du peuple priment.
Il faut satisfaire aux besoins en articles médicaux nécessaires au traitement du peuple et à l’amélioration sa santé même en faisant appel à l’importation étant donné que le pays n’est pas à même d’y pourvoir à cent pour cent.
En même temps, il faut promouvoir activement autant la construction de nouvelles usines de produits pharmaceutiques, d’appareils médicaux et d’articles à usage médical afin de pouvoir assurer la production domestique de différentes sortes de médicaments et d’articles médicaux nécessaires que la modernisation des usines anciennes et poursuivre de façon planifiée le renouvellement des hôpitaux de province, de ville et d’arrondissement et l’aménagement standard des pharmacies.
Dans le domaine de la santé publique, il faut amener tous les médecins et infirmières à se doter de la compétence professionnelle et des qualités morales communistes nécessaires aux protecteurs de la vie humaine.
On les encouragera tous à s’inspirer activement de l’univers mental plein d’esprit de sacrifice du personnel sanitaire dont la conduite a touché tout le monde pendant le combat contre le virus pernicieux, l’objectif étant de trouver partout en personnel médical méritant, imprégné jusqu’à la moelle des os de l’idée de ≪ dévouement ≫.
Il faut s’investir dans le développement de la science et de la technique médicales pour porter celles-ci au niveau mondial avancé et perfectionner le système de service médical populaire, avancé et efficace.
Il faut hâter la création d’une capacité nationale à prévenir l’épidémie.
Etant donné les possibilités d’apparition constante de diverses maladies contagieuses, c’est là une affaire nationale de grande importance qui ne souffre d’aucun retard.
On doit exécuter à fond une à une les tâches en matière de création d’une capacité nationale à prévenir l’épidémie définies par la 5e session plénière du 8e Comité central du Parti et la réunion nationale pour le bilan de la prévention extraordinaire contre l’épidémie.
En particulier, on veillera en permanence à suivre de près dans le cadre de l’Etat la situation changeante de l’apparition de maladies contagieuses et leurs particularités ; on veillera aussi à acquérir la capacité à découvrir les maladies dès leur apparition probable et à les étouffer.

Récemment, l’Organisation mondiale de la santé et des services sanitaires de divers pays ont averti
12

qu’il faut être prêt à faire face, l’hiver prochain, à la grippe périlleuse à côté de la diffusion du Covid-19. De même, nos experts en épidémie considèrent le titre des anticorps formé chez les gens en mai et
juin derniers en passant par la maladie contagieuse pernicieuse diminuera vers octobre.
C’est pourquoi on veillera à recommander à toutes les personnes de porter, dès novembre, un
masque au profit de la protection de la santé ainsi que l’application responsable de vaccination.

Camarades,
L’actuelle situation internationale montre que les contradictions entre la justice et l’injustice, entre le progrès et la réaction, surtout la dynamique autour de la péninsule coréenne se précisent et que le passage du monde unipolaire préconisé par les Etats-Unis à un monde multipolaire s’accélère de façon frappante.
Notre République développera activement ses relations extérieures conformément à la tendance de l’évolution de l’actuelle situation internationale et à sa position de puissance indépendante.
Dans le domaine des affaires extérieures, on devra résoudre les questions surgies dans les relations internationales en conformité avec les intérêts de notre révolution en adhérant invariablement à la mission primordiale de la diplomatie de notre République qui est de sauvegarder la dignité de notre Parti, de rehausser le prestige national et de défendre les intérêts nationaux.
Nous sommes tenus d’étendre et développer encore plus les relations d’amitié et de coopération avec nos voisins et de coopérer, malgré la différence d’idéologie et de régime, avec tous les pays et toutes les nations, attachés à l’indépendance et à la justice, qui s’opposent à l’agression, à l’ingérence, à la domination et à l’assujettissement impérialistes pour développer de façon diversifiée les relations extérieures avec eux.
On devra en même temps rechercher les démarches diplomatiques à faire pour développer des échanges et une coopération multilatéraux avec les pays capitalistes qui respectent notre pays et le traitent amicalement.
Pour réaliser les tâches mentionnées ci-dessus et remporter dans l’édification du socialisme des victoires plus grandes que celles, glorieuses, déjà obtenues, il nous faut implanter parfaitement la direction unique du Parti dans l’édification et les activités de l’Etat.
Le gouvernement de notre République veillera à organiser et à diriger toutes les affaires en prenant pour critère absolu la ligne de conduite, la politique et les directives du Parti et à orienter à coup sûr ses activités vers la réalisation de la politique du Parti.
Tous les organismes du gouvernement devront se doter de la coutume révolutionnaire d’accepter inconditionnellement, loin d’y désobéir sous quelque prétexte que ce soit et d’exécuter fidèlement les décisions et directives du Parti et se faire un principe immuable de rapporter au Parti les questions surgies pour les régler selon sa décision.
Il faut redynamiser les organes du pouvoir populaire dans leurs fonctions et leur rôle.
Les travaux des organes du pouvoir comprenant tous les secteurs de la vie sociale étant très complexes et énormes, ces organes assument des tâches et un rôle fort importants.
Tous les organes du pouvoir doivent s’acquitter loyalement de leur devoir, tous conscients de leur mission de représenter le pouvoir de notre République digne de respect de leur région et de répondre de la vie de la population.
Ils devront procéder de façon responsable à l’organisation et à la direction nécessaires pour exécuter à fond la politique et les directives du Parti et du gouvernement concernant leur région et leur unité et créer les conditions et l’environnement nécessaires pour que les organismes, les entreprises, les organisations coopératives et les citoyens puissent travailler et opérer de façon satisfaisante et efficace.
Ils consentiront de l’effort de dévouement pour que les mesures populaires du Parti et du gouvernement puissent profiter à tous les enfants et à toutes les familles sans exception ; ils se tiendront en permanence au courant des problèmes matériels de la population tels l’eau courante et le chauffage et prendront des mesures préalables pour qu’elle ne souffre pas de la moindre difficulté et n’aie aucun souci à se faire.
Les cadres, membres dirigeants de la révolution, redoubleront au maximum d’effort avec une
13

détermination et une résolution extraordinaires.
Dans notre société, les cadres doivent être littéralement les serviteurs du peuple.
L’appellation de cadre ne signifie pas du tout quelconques honneurs ou autorité ; la raison d’être des
cadres ne peut se concevoir en dehors de leur mission légitime de servir le peuple.
Que les cadres vivent en paix et dans le luxe, déborde le cadre du socialisme et impose de plus
grandes souffrances au peuple.
Tous les cadres sont tenus de ne jamais oublier qu’ils occupent leur poste pour peiner davantage, en
se chargeant de tâches toujours plus lourdes pour le Parti, la révolution, la patrie et le peuple, et resterons fidèles à leur devoir dans une tension d’esprit permanente et avec un sens aigu des responsabilités, sans se distraire un seul instant.
S’ils voient se présenter de nouvelles tâches, ils doivent, au lieu de chercher à les contourner ou de prendre une attitude équivoque, s’y proposer les premiers, procéder à une direction et à une organisation minutieuses et s’y consacrer en prêchant par l’exemple pour obtenir des résultats de haute valeur.
Ils doivent perfectionner sans cesse leur formation morale afin de se redynamiser dans leur responsabilité et leur rôle dans le travail pour se rendre d’une réelle utilité, capables de s’acquitter de façon irréprochable de leur devoir, sans jamais penser à autre chose que la révolution et le travail.

Chers camarades députés,
Nous allons saluer bientôt le 74e anniversaire de la fondation de la glorieuse République populaire démocratique de Corée.
A l’occasion de cette journée significative, notre République a marqué dans sa glorieuse histoire un nouvel évènement d’envergure spéciale, manifestant davantage encore le prestige d’une puissance souveraine digne de respect.
Plus notre noble idéal et notre cause sacrée atteindront à une nouvelle étape de réussite et de victoire, plus seront grandes les épreuves et vicissitudes à vaincre par nous.
Notre lutte d’aujourd’hui s’accompagne de difficultés sans précédent et on ne sait pas quel défi nous barrera la route.
Pourtant, notre République progresse incontestablement, sans la moindre hésitation ou indécision ; à l’avenir aussi, elle ne cessera de progresser, gagnant toujours en puissance.
C’est que notre oeuvre, notre idéologie et notre ligne incarnent toutes la justice et la vérité et que nous avons pour nous la grande force de l’union sans faille du Parti et des masses populaires que nul au monde ne pourra rompre.
Camarades,
La victoire sera à coup sûr à nous et sera anticipé d’autant plus que nous y attacherons.
Luttons tous avec plus d’énergie que jamais, étroitement unis dans une seule pensée et une seule
volonté autour du Comité central du Parti du travail de Corée,
Pour la prospérité éternelle de notre République, notre chère mère patrie, Pour l’amélioration du bien-être de notre grand peuple,
Pour la progression victorieuse du socialisme à la coréenne.
Vive la République populaire démocratique de Corée !
14