Dans son tout premier discours en tant que Président élu, le 25 mars, Diomaye n’a pas manqué de souligner ses critères de sélection : compétence, intégrité, et patriotisme, sans oublier une petite pincée d’audace en ouvrant les portes à des Sénégalais de tous horizons, y compris ceux éparpillés aux quatre vents.
Mais voilà, la formation du gouvernement, c’est un peu comme composer une équipe de super-héros : chaque choix a son importance et sera scruté à la loupe. La grande question est de savoir si Diomaye va vraiment trancher dans le vif pour tenir ses promesses de rupture, ou s’il devra jouer les équilibristes, ménageant ses alliés tout en essayant de rafraîchir l’air du pouvoir.
Ce qui est sûr, c’est que les urnes ont parlé fort et clair, donnant à Diomaye un mandat clair pour incarner le changement, face à un Amadou Ba qui, malgré ses 35,79 %, semblait porter le fardeau de la continuité de l’ère Macky Sall. Quant aux autres candidats, ils sont restés loin derrière, avec moins de 3 % des voix chacun, montrant que la bataille était clairement à deux.