Comme un clap de la fin d’un film, voici en exclusivité et en extenso les messages Top-Secrets Diarry Sow entre le ministre Serigne Mbaye Thiam…
« Si je ne m’étais pas manifestée jusqu’à présent, c’est pour la simple raison que j’étais dans l’impossibilité de le faire. Tonton, Je comprends que vous soyez tous surpris. Je comprendrais aussi que vous soyez déçus. »
« Je n’ai pas disjoncté à cause du confinement ou de la prépa. Ma vie était telle que je l’avais voulue, telle qu’il fallait qu’elle soit. Les doutes ? Je n’ai jamais douté de mes capacités ni de ma force. Mon départ n’est pas aveu de faiblesse. »
« Et jusqu’au dernier moment, je ne réalisais toujours pas que j’étais effectivement en train de passer à l’acte. Je n’en ai parlé à personne. Par pudeur ? De peur d’être incomprise, mal comprise ? Il ne s’agit ni de surmenage, ni de folie, ni de désir de liberté. »
« Je t’en prie, lis-moi avec le cœur, il y’a certaines choses que la raison ne peut entendre. Qui aurait d’ailleurs accordé le moindre crédit à ce désir irrépressible, irraisonné et si profondément irrationnel qui m’animait? Ma mère? J’avais trop peur de ce qu’elle allait penser. »
Autres extraits de la suite de nos échanges :
« Merci, tonton, de faire preuve d’autant d’indulgence à mon égard. Je comprends maintenant que mes peurs étaient infondées et que j’aurais dû t’en parler immédiatement. »
« Ma famille mérite de savoir, en attendant que je trouve en moi, le courage et la force de reprendre contact avec elle. Ceux qui cherchent une explication rationnelle à mon acte seront déçus, puisqu’il n’en a aucune. »
« Contrairement à ce que les gens semblent penser, aux paroles qu’on me prête, je ne renonce pas à ma vie d’avant. Je ne suis pas désolée d’être partie, je suis désolée des gênes occasionnées par mon départ et des gens que j’ai fait souffrir. »
« Tonton, Je te prierais de rassurer les gens qui me cherchent. Je vais bien, je suis en sécurité. Sache que je suis terriblement, profondément désolée. »
« Contrairement à ce que les gens semblent penser, aux paroles qu’on me prête, je ne renonce pas à ma vie d’avant. Je ne suis pas désolée d’être partie, je suis désolée des gênes occasionnées par mon départ et des gens que j’ai fait souffrir. »
Autres extraits de la suite de nos échanges : « Merci, tonton, de faire preuve d’autant d’indulgence à mon égard. Je comprends maintenant que mes peurs étaient infondées et que j’aurais dû t’en parler immédiatement. »
Au nom de la famille, je tenais à vous remercier, toutes et tous, pour votre mobilisation et votre compassion. Vos encouragements ont aidé Diary à surmonter cette période difficile. A présent, elle a besoin de sérénité. Elle écrira certainement.
Au nom de la famille, je tenais à vous remercier, toutes et tous, pour votre mobilisation et votre compassion. Vos encouragements ont aidé Diary à surmonter cette période difficile. A présent, elle a besoin de sérénité. Elle écrira certainement.
« Tonton, Je te prierais de rassurer les gens qui me cherchent. Je vais bien, je suis en sécurité. Sache que je suis terriblement, profondément désolée. »