Le dialogue national, convoqué par le président sénégalais Macky Sall dans le but de discuter de la date de l’élection présidentielle et de l’après 2 février, date de fin de son mandat, se tiendra sans la présence d’Idrissa Seck, leader de Rewmi. Cette absence, initialement non anticipée, marque un tournant notable dans les préparatifs de cet événement politique d’envergure.

Abdou Diouf Diagne, journaliste à la TFM, a rapporté que Idrissa Seck a formellement refusé de participer au dialogue national. Diagne a précisé que, selon les informations disponibles, « Idrissa Seck ne viendra pas » tandis que « Mahammed Boun Abdallah Dionne, lui, va assister au dialogue ». Cette décision d’Idrissa Seck a provoqué des interrogations sur ses motivations et l’impact potentiel de son absence sur le dialogue politique au Sénégal.

En réponse aux spéculations, Ass Babacar Gueye, mandataire d’Idrissa Seck, a clarifié la position de son candidat lors d’une intervention sur les ondes de la TFM. Gueye a expliqué que Seck « n’a pas reçu d’invitation et ne l’a pas commissionné pour retirer l’invitation. Ce serait surprenant qu’il y aille (..], Ceux qui ont écouté son discours connaissent sa position sur le dialogue, notre candidat a estimé que le dialogue doit être organisé par le futur Président, mon avis personnelle c’est que, comme l’a dit le Conseil constitutionnel, le président doit seulement fixer une date pour l’élection ».

L’absence annoncée de Seck au dialogue national soulève des doutes sur la représentativité et la légitimité de cette initiative présidentielle, surtout que seulement deux des dix-neuf candidats validés par le Conseil constitutionnel y participeront, à l’exception notable des membres du camp de Macky Sall. Cette situation pourrait inciter à s’interroger sur l’utilité et l’efficacité du dialogue national dans son format actuel.