Le Collectif « Noo Lank – No Bagne » et le commun des consommateurs n’ont pas encore fini de dénoncer l’augmentation du coût de l’électricité, et les prix des produits de consommation courante tels que l’huile, le riz et le lait ont également connu une hausse.
Vérité sur des tensions budgétaires non avouées !
Malgré les promesses de campagne électorale sur l’amélioration du niveau de vie et du pouvoir d’achat des Sénégalais, certains observateurs de la politique économique avaient vite fait d’avertir sur l’imminence des tensions budgétaires. D’aucuns faisaient croire même que « la réélection du président Macky était synonyme de la signature de l’arrêt de mort du petit goorgorlou ».
Quand l’Etat perd le contrôle du marché
En effet, après la hausse controversée du coût de l’électricité qui continue de faire l’objet de marches de protestation à Dakar et à l’intérieur du pays, voilà que le prix des denrées de première nécessité a également connu une flambée.
Le prix du bidon de 20 litres d’huile qui coûtait entre 14 500 et 15 000 est passé à 18 500 F Cfa, soit une augmentation de 3500.
La bouteille d’un (1) litre passe de 900 à 1000 F Cfa. Le bidon de 5 litres d’huile coûte entre 5000 et 5500.