C’est le journal « Libération » dans sa parution du jour qui a donné l’information. Selon le journal, si Alioune Badara Thiam alias « Akon » avait respecté les termes de la convention signée avec la Sapco, les autorités s’apprête- raient, en ce fin 2023, à réceptionner la première phase d’Akon city, le « Wakanda africain » vendu en grandes pompes par le promoteur lors de la pose de la première pierre en septembre 2020.
Une échéance finalement repoussée à 2026 par « Akon » qui s’est vu attribuer quelque 55 hectares à Mbodiène contre des investissements estimés à 6 milliards de dollars.
Après une mise en demeure adressée à Akon et la sortie tranchée du directeur général de la Sapco dans « L’Observateur », les autorités semblent décidées à reprendre le site d’autant que des groupes très sérieux se bousculent pour y ériger de grands projets en direction des Jeux olympiques de la jeunesse prévus à Dakar en 2026.
Selon nos informations, la Sapco va faire parvenir, dans les prochains jours, une lettre mettant fin au partenariat pour non-respect total de la convention signée entre les parties. La décision a été actée lors d’une récente réunion de coordination.
A en croire le quotidien, il faut dire qu’Alioune Badara Thiam est difficilement défendable dans cette affaire. En lieu et place de la ville futuriste annoncée, il a proposé en attendant la construction d’une… Maison d’hôtes sur le site. Tout semble indiquer qu’Akon City a le même destin que Diamniadio Lake city qui n’existait que sur de belles maquettes et un gigantesque tableau. La triste réalité est qu’aujourd’hui le site, situé à Mbodiène, est devenu une vaste zone de pâturage pour le bonheur des bœufs, moutons et autres chèvres en divagation.