En marge de sa tournée d’animation socio-économique dans les régions de Kaolack et Fatick, le ministre de la femme, de la famille, du genre et de la protection des enfants, Ndèye Saly Diop Dieng est allée voir au Centre Régional de Formation des Personnelles de l’Éducation (CRFPE), de la région de Fatick, les volontaires et superviseurs destinés aux Écoles Communautaires de Bases (ECB).

Ces établissements qui seront implantés dans les régions du centre, sont perçus d’ailleurs par le ministre comme source de connaissance incontournable pour les enseignants par son approche en mettant l’accent à la fois sur la théorie et la pratique afin d’assurer une passerelle académique “vers l’enseignement moyen et secondaire en cohérence avec les opportunités locales en perspective et une réinsertion socio-économique des enfants âgés”, dira Mme le ministre.

Toutefois, cette initiative qui vise essentiellement à offrir une seconde chance aux enfants déscolarisés et non scolarisés et ceux des Daaras âgés de 9 à 15 ans, devra  utiliser les langues nationales comme médium d’apprentissage avec une transition vers le Français et l’Arabe. Une proposition qui sera efficace pour les 54 volontaires et 11 superviseurs, d’autant plus que leur porte-parole du jour, a estimé que la gestion du bilinguisme, langue nationale, Français ou Arabe, contribuera à booster la compréhension des apprenants. Bien entendu, d’après Ibrahima Ndiaye,  “l’utilisation de la langue nationale dès la première année comme médium d’apprentissage avec transition vers le français ou l’arabe, améliorerait la qualité et le niveau d’assimilation des enseignements/apprentissages”.