Guerre contre le coronavirus : Les charlatans de tout acabit hors d’état de nuire, les illuminés religieux dans la résistance
Mais, où sont-ils passés ? Tous ces « marabouts guérisseurs » aux pouvoirs magiques si énormes capables à eux seuls de faire renverser des montagnes, ces « saltigués voyants » qui n’ont rien vu venir, « nos pasteurs harangueurs » qui, avec leur eau bénite, peuvent d’un coup de fée magique vous délivrer du mal. Vraiment, où sont-ils tous passés ? Ces féticheurs, ces sorciers, le vaudou ? Le coronavirus a eu des effets ravageurs sur eux.
Cette fois-ci, nos « marabouts guérisseurs » qui ne se remettent toujours pas du coup reçu du coronavirus capables d’éradiquer toutes sortes de fléaux, capables de faire toutes sortes de miracles, se trouvent subitement disparus de la circulation. On ne les aperçoit nullement à l’horizon. Le temps de raser les murs, et d’élaborer leurs stratégies, peut-être les verra-t-on passer à la contre-attaque. Ils n’ont vraiment rien vu venir.
Que voulez-vous ? Le coronavirus a montré leurs véritables identités de faussaires. Quelles sortes de sacrifices vont-ils après prodiguer à la nation ? En attendant, ils se retrouvent bien muselés. Un musellement bien mérité qui permettra à une partie de la population qui se laisse le plus souvent embobinée par leurs discours enchanteurs, à s’en libérer, et suivre les conseils que leur prodiguent les médecins.
On aurait rigolé de cette situation, si l’heure n’était devenue si grave. Car, il y en a toujours, qui ne comprennent pas qu’on en est vraiment à des moments cruciaux. Que des illuminés parce qu’ils ne peuvent plus faire leurs prêches auprès des populations et bénéficier de prébendes acquises facilement, car tout rassemblement est interdit, se mettent à taxer notre République d’athéiste et de franc maçonnique, montre qu’il urge de débusquer ces véritables sangsues et de les mettre hors d’état de nuire. Eux, de même, les journalistes qui relayent leurs propos déstabilisateurs doivent être traités en complices de l’ennemi contre qui, la nation est en guerre. Il convient à ce propos de les combattre.
Peuvent-ils être plus proches de la religion que tous ces hommes de Dieu, tous ces guides religieux qui se font les relais des hommes de santé, des autorités étatiques, pour prodiguer des conseils de prévention aux populations pour se prémunir de l’ennemi. En temps de guerre, ces sangsues sont traitées comme des « collabos » auprès de l’ennemi. Ils ne méritent aucun pardon de la nation.
La rédaction de Xibaaru