Après deux semaines d’arrêt complet de l’économie, les travailleurs des “secteurs non-essentiels”, comme la construction ou l’industrie, reprennent leur poste ce lundi, en Espagne. Et ce malgré les risques sanitaires et les oppositions politiques.

Essayer de stabiliser l’économie tout en gardant des mesures sanitaires nécessaires. C’est en substance ce qui a motivé le gouvernement de Pedro Sanchez pour demander le retour au travail, dès ce lundi, de secteurs économiques “non-essentiels” comme la construction ou l’indus

Cela faisait deux semaines que l’ensemble de l’économie espagnole était presque totalement à l’arrêt après que le 30 mars dernier, “le gouvernement a renforcé l’état d’urgence et ordonné l’interruption de toutes les activités économiques non nécessaire afin de réduire les déplacements […] et forcer la réduction de l’épidémie de coronavirus.

Assurer la sécurité des travailleurs

Ce retour au travail, de près de 2 millions de personnes (selon la Confédération espagnole des organisations entrepreneuriales [CEOE]), doit s’effectuer avec un renforcement des mesures sanitaires que détaillait le quotidien espagnol dans un autre article du 11 avril.

D’abord favoriser le télétravail et, si cela n’est pas possible (comme c’est le cas dans la construction ou l’industrie), respecter les gestes barrières ou encore la distanciation sociale, là encore si cela est possible. La distribution de 10 millions de masques dans les transports publics doit aussi être effectuée,