Après avoir été entendus séparément sur le fonds du dossier, les deux protagonistes dans l’affaire Sweet beauty ont passé plusieurs heures hier, mardi 6 décembre, pour une confrontation dans le bureau du Doyen des juges. Toutefois, le déroulement de cette confrontation a fini par décevoir bon nombre d’observateurs, en l’occurrence l’analyste politique Mamadou Sy Albert.
« L’analyse qu’on peut faire de cette confrontation, c’est la déception », regrette l’analyste politique, Mamadou Sy Albert. Il s’exprimait sur les ondes de SudFm (radio privée).
Selon l’analyste politique « Tout le monde attendait au moins que ce dossier qui a duré près de deux ans puisse faire un pas vers la manifestation de la vérité. Aujourd’hui, c’est clair qu’il n’y a pas de preuves établies pour prouver que Ousmane Sonko est l’auteur de ce viol présumé. Il n’y a pas de preuves tangibles ».
Donc, là, ajoute-t-il « Je pense que Mme Adji Sarr devrait au moins mettre sur la table du juge des preuves. Malheureusement on n’a pas senti qu’il y a eu preuves. Là je pense que la déception pour moi, elle est largement partagée. »
« Maintenant le relent politique, c’est clair. Ousmane Sonko, sa stratégie est payante. Il a proclamé son innocence, mais il a mis sur la table des éléments d’enquêtes de la gendarmerie, des témoignages, des pistes de réflexion qui montrent qu’au-delà d’Adji Sarr, il y a d’autres acteurs qui tournent autour de cette affaire. L’affaire devient une affaire d’Etat, une affaire politique », a fait savoir Mamadou Sy Albert.
OG