Un quotidien de la place a écrit à sa « Une » d’hier un article intitulé : « Fraude fiscale et blanchiment d’argent en France, Diagna Ndiaye cité dans l’affaire Isabelle Adjani ». Cet article est battu en brèche par Diagna Ndiaye qui apporte sa réplique à travers les précisions suivantes.

Il n’y a pas longtemps, on s’en souvient j’avais été donné pour quasiment mort à la suite d’un banal accident de la circulation avec une luxation comme il en arrive aux basketteurs. Cette fois-ci tout s’apparente à la trame d’un roman avec ses épisodes à suspense. Mon nom a été malicieusement amalgamé à blanchiment, Panama Papers mot à résonnance suspecte qui n’a jamais fait par tie de mon champ lexical, et j’apprenais plus tard que ça se corsait pour moi. Je veux, cela dit, jouer à dessein, sur l’ambivalence du propos en confirmant ma passion pour la Conse

Je tiens impérativement, par obligation à faire le clair sur cette non affaire de prêt consenti ou non, à mon amie Isabelle Adjani, non pas à l’égard de mes proches qui me connaissent et qui n’ont pas besoin d’être rassurés, mais vis-à-vis de l’opinion qui elle doit savoir à quoi s’en tenir. je n’ai jamais été convoqué ni entendu comme témoin simple ou témoin assisté par aucun organisme français de contrôle fiscal ou financier. Cela ne risque pas d’arriver pour longtemps, et dans la plénitude du terme.  L’excellent journaliste de l’Express Laurent Léger, Survivant de la tuerie de Charlie Hebdo dont il était chroniqueur, auteur de l’article d’origine, ne laisse place à aucune ambiguité. Ce prêt de 2 millions d’euros a été enregistré par le prêteur au service des impôts des particuliers non-résidents le 1er mars 2013 sous le bordereau 2013/60. Ce prêt est donc parfaitement connu du fisc qui en détient un exemplaire dans ses fichiers a Je n’ai jamais été mis en cause à aucun moment ni d’aucune façon.

Deux grands journaux français s’en sont fait l’écho sans avoir eu besoin d’évoquer le chapitre qui me concerne. Au-delà de l’amitié qui me lie à Isabelle Adjani (je suis le parrain de son fils qu’elle a eu avec Daniel Day Lewis, méga star américaine). Il se trouve que la société de production cinématographique du groupe Mimran sise à Los Angeles, dirigé par David Mimran et son associé Shur Jordan, (avec à son actif des films cultes comme Warrior, Stone, Henry mine) avons en projet des biopics sur Senghor sur Houphouet, sur Nkrumah entre autres. Ce qui légitime encore plus mon intérêt pour le cinéma. Les

choses sont d’une simplicité biblique. Ici, comme partout, la responsabilité fiscale de chacun est, et reste individuelle. Il n’est pas rare que des personnalités de premier plan dans tous domaines aient à répondre d’actes de cette nature qu’ils soient avérés ou sans objet. Et cela est bien ainsi.

Mais on ne peut pas recourir impunément aux raccourcis et aux généralisations sans altérer la vérité. C’est une imprudence dont il faut se garder.

L’exigence de transparence, la centralité de l’éthique dans tout mode de gouvernance dans tous les secteurs d’activités socio-économiques, confèrent à chacun et à tous les mêmes droits et les mêmes obligations sans exception.