En détention préventive depuis 9 mois et demi : Cheikh Gadiaga maintenu illégalement en prison
Dans un article paru à travers le site Léral.net, il est indiqué que l’homme d’affaires Cheikh Gadiaga qui est administrateur d’un site internet et enfermé en pison depuis janvier dernier, souffre des rigueurs carcérales. Selon l’article en question paru le mercredi 21 octobre dernier, Cheikh Gadiaga traverse une phase critique de son existence, car malade depuis 48 heures. Cheikh Gadiaga aurait ainsi pris le soin depuis sa cellule de prison de demander pardon à ses victimes, notamment à la dame Sokhna Moumy Kébé avec qui il a des déboires judiciaires.
Selon l’article en question, Sokhna Moumy Kébé, dans un élan de générosité, a retiré sa plainte et pardonne tout à Cheikh Gadiaga. Seulement, l’action publique à son encontre se poursuit toujours, et que seule la clémence de la justice pourrait l’aider à se tirer d’affaire et de sortir de prison.
Seulement, une source proche du prévenu entrée en contact avec Xibaaru dément une telle information. Selon cette source, Cheikh Gadiaga qui se porte comme un charme, n’a jamais demandé une quelconque clémence comme l’affirme l’article en question. Au contraire, de sa cellule de prison, Cheikh Gadiaga, après neuf (9) mois et demi de détention préventive, demande à être confronté avec son accusatrice. « Il n’est pas malade et n’a jamais demandé de clémence. Il réclame une confrontation avec Sokhna Moumy Kébé ».
Cheikh Gadiaga est poursuivi pour les délits d’extorsion de fonds, de diffamation et d’injures publiques via internet sur plainte de Sokhna Moumy Kébé de la famille du feu richissime homme d’affaires Ndiouga Kébé. Un dossier placé en instruction. Or, selon la loi, Cheikh Gadiaga placé pendant 9 mois et demi en prison, sans aucun jugement doit être automatiquement libéré. Le code de procédure pénale est clair sur cette question.
Donc, dans l’affaire Cheikh Gadiaga qui a été arrêté le 7 janvier dernier, la loi exige du juge d’instruction en charge de son dossier que la procédure se termine au bout d’un délai de six mois, pour que dans les deux mois, l’intéressé soit jugé, et condamné s’il est reconnu coupable ou alors libéré s’il est innocent.
Or, Cheikh Gadiaga est depuis 9 mois et demi, dans les liens de la détention préventive. Ce qui rend automatique sa libération. Pourquoi, devrait-il alors se mettre à demander pardon, alors que ses avocats ont dorénavant tout le loisir de demander au tribunal qu’il soit libéré sans aucune forme de procès ?
La rédaction de Xibaaru