Je pense que Serigne Cheikh Abdoul Ahad Gaïndé Fatma a évacué trop facilement la question de Papa Djibril Fall sur « l’inertie » de la mairie de TOUBA lors de leur face à face dans “Déclic”. Je dis « évacuer » pour ne pas dire qu’il s’est « dérobé ».
Il n’y aucune information dans sa réponse qui se limite à dire que le conseil municipal est « une propriété du SËRIÑ ».
Le pendant aurait été de dire que le Khalife ne veut que le meilleur pour ceux qui sont soumis à son autorité.
Et c’est là qu’apparaît l’échec de cette équipe.
La mairie de TOUBA manque vraisemblablement d’ambition.
J’ai eu à travailler occasionnellement avec certains de ses responsables qui ne manquent pas de compétences.
Je garde de ce commerce leur perception réductrice des demandes des populations de la ville et de leurs responsabilités propres.
Serigne Abdou Lahad MBACKÉ Gaindé Fatma a une double légitimité qui aurait dû tirer vers le haut l’équipe municipale: Son appartenance familiale et sa formation.
Je pense qu’il a alors une responsabilité particulière dans la léthargie de cette mairie même s’il ne se trouve pas à sa tête.
Il important de comprendre que, malgré son utilité, TUUBAA CA KANAM ne peut remplacer la mairie.
Ce sont des statuts et des prérogatives différentes qui président à l’action de ces deux entités.
L’acte III de la décentralisation, même avec ses relents politiciens, a ouvert un boulevard pour un leadership local conséquent.
La pertinence et l’opportunité des initiatives locales de développement n’ont de limites que la qualité du leadership à la tête des collectivités locales.
À TOUBA, c’est notre limite.
Mouhamadou Lamine Bara LO