L´Homme a passé l´essentielle de sa carrière diplomatique au même poste. A chaque fois que l´autorité politique sénégalaise voulût le changer de poste, une opposition ferme lui été exprimée par les autorités koweitiennes, m´a-t-on dit, tellement leur attachement à lui était profond et sincère.

Cheikh Abdou Lahad est l´incarnation de l´excellence du Mouridisme. Il est le fils de Serigne Fallou deuxième Khalif des Mourides et il porte le nom de Cheikh Abdou Lahad, troisième Khalif.

Il fait ses humanités à Touba avant de rejoindre l´Arabie Saoudite pour y approfondir des connaissances et y compléter sa formation, sur la bénédiction de son Cheikh et Père Serigne Fallou.

Revenu au Sénégal il se met au service de la diplomatie sénégalaise avec le soutien de Serigne Abdou Ahad.

C´était à l´époque où les Mbacké Mbacké excellaient par tout, dans le monde Arabes, à des postes de consuls et d´ambassadeurs. Il y avait Serigne Saliou, S. Khadm, et S Ahmadou Moukhtar (tous des fils de Serigne Modou Moustapha) S. Moustapha ibn S. Affé (frère cadet de Cheikh Ahmadou bamba) S. Issakh ibn Serigne Bassirou, pour ne citer que ceux-là.

Au vu des évènements récents et de la position du Khalif général des Mourides, je suis plus que jamais convaincu que les mourides, d’une manière générale et les descendants de Serigne Touba plus particulièrement ont un grand rôle a jouer dans le destin de ce Pays.

La position ferme et très responsable de S. Mountakha lors des récentes manifestations, l’écoute et l’accueil favorable qu’il a reçu de part et d’autre, même-ci certain font semblant de lui tenir tête pour sauver la face ( en nous brandissant les principes de la république et de l’Etat), montre que nous Mourides nous avons une force politique, économique mais SURTOUT spirituelle à laquelle personne ne peut résister. il suffit de regarder la rencontre entre les émissaires du Khalif général des mourides avec les membre du mouvement pour le sauvegarde de la démocratie M2D, les plus radicaux parmi eux étaient devenu méconnaissable, tant leurs attitude étaient sereines, leur voix calmes, leurs paroles mesurées face à leur hôte du jour, alors que le contexte était particulièrement explosif.

Cette force spirituelle conjuguée à une moralité sans rapproche ne sont-t-ils les éléments qui manquent cruellement à nos leaders, toutes catégories confondues?

la prouesse, (oui je dis bien prouesse dont la définition est : Acte de bravoure, d’héroïsme, action d’éclat) de s. Montakha, l’excellant parcours et la brillante carrière de Son excellence Cheikh Abdou Lahad ibn elhadj Fallou nous montre que notre place (nous Mourides, Serignes, Dômu Sokhna) est partout où l’intérêt de la nation sénégalise nous demande d’être. Ceux qui veulent nous réduire à des simples paysans cultivateurs d’arachides se trompe. Peut-être notre présence leur fait peur?

L’excellence de caractère « Ada’b » conjuguée à une force spirituelle irresstible « Hayba » misent au service du Sénégal et la seule chose pouvant nous permettre d’attendre la satisfaction de nos besoins matérielle (développent économique) et de notre désire d’épanouissement spirituel ( être nous même culturellement, accomplir nos missions de lieutenant de Dieu sur Terre).

Cheikh Abdou Ahad est source d´inspiration pour toute la jeunesse Mbacké Mbacké. Il a su réconcilier héritage et modernité. Pour moi c´est l´exemple type d´un mouride de son temps; être une source de lumière partout ou on se trouve. Sa grandeur d´esprit, son excellent caractère hérité de son père Serigne Fallou, de son homonyme Serigne Abdou Lahad et de Cheikh Ahmadou Bamba l´ont rendu irrésistible à l´affection des cœurs. Son long séjour au Koweït en dit beaucoup.

Belle retraite Cheikh Abdoul Ahad